Kapwani Kiwanga
"Off-grid" (Group Show)
New Museum (NYC)
Au quatrième étage du New Museum of Contemporary Art, l'exposition présente un nouvel ensemble d'oeuvres qui associent recherche historique et intervention spatiale in-situ. Invoquant à la fois l'utilisation de projecteurs lumineux par la police dans certaines zones urbaines ciblées aujourd'hui, ainsi que des lois new-yorkaises du début du XVIIIe siècle connus sous le nom de "lantern laws" - des ordonnances qui obligeaient tous les esclaves de plus de quatorze ans à porter des lanternes ou des bougies allumées une fois la nuit tombée - l'installation de Kiwanga poursuit les recherches de l'artiste sur les architectures disciplinaires et les régimes complexes de visibilité. Mélangeant opacité et transparence à travers le textile et la sculpture, Off-Grid subvertit l'utilisation de la lumière artificielle comme moyen de contrôle. À l'inverse, l'exposition est uniquement éclairée à la lumière naturelle, produisant différents motifs qui évoluent tout au long de la journée. Déconnectée du réseau d'éclairage électrique, l'exposition émet également un scénario spéculatif, évoquant à la fois la fermeture soudaine des institutions culturelles pendant la pandémie de COVID- 19 et un avenir pas si lointain où les musées et la société devront fonctionner avec un accès limité à l'électricité.
Power Flower (group show)
Ittah Yoda, Kapwani Kiwanga, Kees Visser
Biennale de Nice, Le 109 (FR)
Dans la Grande halle du 109, plus de quarante artistes, parmi lesquelles Kees Visser, Kapwani Kiwanga et Ittah Yoda, convoquent les aspects symboliques de la fleur, de la métamorphose à l’évolution du vivant, de la puissance à la fragilité, s’emparant de sujets sociétaux et environnementaux contemporains.
Dès la Grèce antique, fresques ou frises de fleurs ont séduit les spectateurs et le motif s’est même imposé bien avant celui du paysage, accompagné de la notion du sublime au XVIIIe siècle. Dans l’histoire de l’art, la fleur a très tôt été porteuse de symboles et d’attributs de saints ou de divers jardins d’Eden, quand les tableaux hollandais lui assignaient autant un rôle de représentation de l’opulence, qu’un témoignage de la fragilité et la finitude de la vie.
Aujourd’hui encore, les plasticiens sont loin de la considérer tel un simple objet décoratif. Comme le montrent les quarante-deux artistes de Power Flower, dont certains vont réaliser des œuvres spécialement pour Le 109, la fleur accompagne les sujets qui nourrissent aujourd’hui le champ de l’art contemporain, mais aussi les débats sociétaux ou environnementaux. Ainsi, la fleur s’affiche comme outil féministe ou politique, sa forme ayant une connotation sexuelle assumée. Admirée par ailleurs dans son contexte naturel ou urbain, la fleur interroge la modernité et l’avancée écologique, tout en étant une projection vers un monde prospectif ou futuriste. De la racine au faîte, elle s’élève et crée le lien entre le passé et l’avenir, particulièrement si l’on songe à la transformation de son état de bourgeon à la fanaison. Dans l’art contemporain, elle est tout autant intellectuelle qu’elle réfère aux différents sens et ne dit-on pas que l’odorat demeure celui s’inscrivant le plus durablement dans la mémoire ?
La fleur symbolise ainsi la métamorphose et l’évolution du vivant, affichant une forme de prise de pouvoir, bien qu’elle soit douce, subtile, inframince, parfois proche de l’invisible… mais toujours très enivrante.
Kees Visser
"Are you glad if you can ask something ?" Networking between East and North (group show)
LÁ Art Museum, Hveragerði, Iceland
Avant-garde artists from the Eastern Bloc wanted to connect to the Western art world in the sixties and seventies. At the same time, Icelandic art scene was opening to Fluxus and mail art due to the widespread networking by the artists and galleries such as SÚM and Gallery Suðurgata 7.
This two-sided attempt to connect resulted in lively correspondence and a few exhibitions by Hungarian artists. We will shed light on artists? practices in networking and putting up exhibitions in Iceland when in the East communication was hectically censored, and traveling was strictly limited.
Cooperation between Icelandic and Hungarian artists led to humorous, thought-provoking, and often self-ironic shows. In the summer exhibition at LÁ Art Museum, the re-enactment of these historical shows will be accompanied by recent art practices of the very same artists who took part in the cooperation and made the Icelandic art field of the seventies alive.
Georges Tony Stoll
Lecture de Dominique Frot à la Collection Lambert
Collection Lambert, Avignon (FR)
Ce samedi 28 mai l’actrice Dominique Frot lit les textes de Georges Tony Stoll dans les salles de son exposition avignonnaise — Le destin du Minotaure.
Inventant une situation inédite entre performance et jeu d’actrice, Dominique Frot investit les salles dédiées à Georges Tony Stoll pour se faire l’écho des récits sidérants issus des rêves fantastiques de l’artiste marseillais.
Connue pour ses collaborations remarquables au cinéma (Claude Miller, Gérard Oury, Claude Chabrol, Cédric Klapisch, Mia Hansen-Løve ou Julia Ducournau) et au théâtre (Claude Régy, Bernard-Marie Koltès, Pascal Rambert, Hubert Colas ou Noëlle Renaude), l’actrice rebats les cartes et les frontières des genres artistiques pour faire oeuvre aux côtés de celles d’un autre artiste et dire ses textes, telle la passeuse d’une étrange litanie qui nous plonge avec jubilation au plus profond de ces « territoires de l’abstraction », chers à Georges Tony Stoll.
Djamel Tatah
Un artiste, Un marchand - Rock El Casbah to Rachid Taha
Le Marché Dauphine, Puces de Paris Saint-Ouen (FR)
Une trentaine d’artistes de la scène contemporaine rendent hommage à Rachid Taha.
L’exposition Rock El Casbah est une proposition de l’artiste Philippe Perrin, présentée dans la galerie Dauphine (au 1er étage du Marché Dauphine).
Avec : Saâdane Afif / Julieta Aranda / Myriam Boisaubert / Robert Combas / François Curlet / Enrico Dagnino / Hervé Di Rosa / Brian Eno / Nicolas Fenouillat / Anne Ferrer / Ali Guessoum / Louis Jammes / Bertrand Kelle / Renaud Layrac / Sébastien Le Guen / Djamel Kokene / Myriam Mechita / Philippe Perrin / Noëlle Pujol / Hugues Reip / Rudy Ricciotti / Marc-Antoine Serra / Djamel Tatah / Pierre Terrasson / Alan Vega / Jean-Luc Verna / Olivier Zabat
Larissa Fassler
CHARTA# 3 - Pattern and Territory
HAUNT Berlin (DEU)
Curateurs : Jan-Philipp Frühsorge and Stephan Klee
13 mai - 11 juin 2022 à HAUNT Berlin
Vernissage : Vendredi 13 mai
Nikita Kadan
Imagine Ukraine (group show)
The PinchukArtCentre, Victor Pinchuk Foundation et M hka
Le PinchukArtCentre, la Fondation Victor Pinchuk et le M hka presentent Imagine Ukraine, un projet en trois parties visant à soutenir le front culturel ukrainien.
En collaboration avec le Parlement européen et BOZAR, en partenariat avec le Bureau du Président de l'Ukraine, rendu possible grâce au soutien de la Communauté flamande.
M HKA
Imagine Ukraine - Art as a Critical Attitude
Du 6 mai au 21 août 2022
Avec les oeuvres de : Sergey Bratkov, Davyd Chychkan, Nikita Kadan, Nikolay KarabinovychetAlevtina Kakhidze;Anna Scherbyna;Yarema Malashchuk and Roman Khimei, Daniil Revkovskiy and Andriy Rachinskliy, Dana Kavelina, Nikolay Karabinovych,etYana Bachynska;Svyatoslav VakarchuketAkustikos Art Group.
Bozar Council Room
Imagine Ukraine - Small and Big Stories
Du 6 mai au 21 juin 2022
Avec les oeuvres de : Sergey Bratkov, Nikita Kadan, Alevtina Kakhidze, Lesia Khomenko, Oksana ShachkoetAnna Zvyagintseva.
Parlamentarium of the European Parliament
The Artist as a Witness
Du 6 mai au 30 septembre 2022
Avec les oeuvres de : Sergey Bratkov, Oleksandr Burlaka, Nikita Kadan, Alevtina Kakhidze, Nikolay Karabinovych, Zhanna Kadyrova and Lesia Khomenko.
Dans les expositions, les œuvres sont accompagnées de textes de Serhii Plokhii, professeur d'histoire ukrainienne Mykhailo S. Hrushevs'kyi et directeur de l'Institut de recherche ukrainien de l'Université de Harvard, et de Thomas Weihe, ancien président du conseil d'administration de la Fondation Victor Pinchuk, de vidéos avec des réflexions contextuelles de Timothy Snyder, professeur d'histoire Levin de l'Université de Yale, et d'enregistrements de débats.
L'image de base du projet est de Nikolay Karabinovych.
Georges Tony Stoll
"Le Destin du Minotaure de Georges Tony Stoll à la Collection Lambert, Avignon" par Ingrid Luquet Ga
Les Inrockuptibles
Nikita Kadan
Public Talks : Nikita Kadan in conversation with David Velasco
59th International Art Exhibition of La Biennale di Venezia
Nikita Kadan, artiste basé à Kiev, parle avec David Velasco, à la Serra dei Giardini de Venise, des dessins au fusain qu'il a réalisés dans les semaines qui ont suivi le début de la guerre en Ukraine. Un portfolio de ces dessins, issus de la série "The Shadow on the Ground", figure dans le numéro d'avril du magazine. Cette conférence a été organisée par la Galerie Poggi et filmée par Veronica Santi à l'occasion de la 59e Biennale de Venise.
Kapwani Kiwanga
Kapwani Kiwanga invitée à la 59e exposition internationale d'art de La Biennale di Venezia, sous le
59th International Art Exhibition of La Biennale di Venezia (IT)
Galerie Poggi is proud to announce that the artist Kapwani Kiwanga is invited to the 59th International Art Exhibition of La Biennale di Venezia curated by Cecilia Alemani. La Biennale di Venezia will run from May 23rd, 2022 to November 27th, 2022.
Kees Visser
The Artist's Eye (group show)
Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive (USA)
Curated by established Bay Area artists Tammy Rae Carland, David Huffman, Lava Thomas, and John Zurier (who are all represented in BAMPFA's collection and have been featured in exhibitions at the museum), this exhibition centers the artistic vision of each artist and engages the space where the artist—as curator, collector, and maker—meets the museum. For The Artist's Eye, each artist was invited to organize a section of the exhibition, using artworks and archival material from BAMPFA's collection, as well as select works from their own collections, that range across diverse media, approaches to making, and historical time periods.
Nikita Kadan
"À Kiev, une galerie d'art abri antiaérien" par Roxana Azimi
Le Monde
Georges Tony Stoll
"Le Destin du Minotaure" (Solo Show)
Collection Lambert, Avignon (FR)
Au printemps 2022, la Collection Lambert consacre une grande exposition monographique à l’artiste français Georges Tony Stoll.
Invité à occuper l’ensemble des salles du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Montfaucon, l’artiste invente un monde hybride où photographies, dessins, sculptures, peintures sur toile ou sur laine, œuvres sonores et vidéos, constituent autant d’éléments sensibles nécessaires au déploiement de ce « territoire de l’abstraction » que Georges Tony Stoll affectionne et dans lequel nous nous trouvons embarqués à ses côtés, libres aventuriers d’une expérience partagée en commun, indubitablement.
Salle après salle, s’entrelacent des agencements d’images où les objets et les corps peuplent d’étranges paysages formels, comme tenus en équilibre entre dissolution et résolution. Suspendus dans le temps, ils nous apparaissent pourtant ici et maintenant, intraitables terrains de jeux où s’inventent nos rapports à l’espace et au temps. Nous les reconnaissons — émerveillés et vulnérables — tels des mythes enfouis dans les limbes, ramenés à la vie par l’artiste comme des récits possibles qu’il nous faut embrasser à tout prix.
Au fil des brassages et des échos tissés entre les éléments en présence, se dessine ce qui pourrait bien constituer « la matière unique dont dériverait tous les corps » pour reprendre la formule de l’artiste, véritable absolu à la recherche duquel l’exposition nous invite et à travers lequel nous nous rencontrerons.
Le destin du Minotaure puise de manière sensible et non chronologique dans les trente dernières années de création de l’artiste pour construire une situation inédite où se déploient les multitudes d’images et de récits imaginées par Georges Tony Stoll et dont les visiteurs deviennent les nouveaux dépositaires. Le titre évoque ces vies héroïques éprouvées depuis la nuit des temps alors que s’invitent en filigrane les destins tragiques et flamboyant puisées à même les récits de la Grèce antique. Il nous rappelle la Camargue de Frédéric Mistral, terre d’accueil d’un culte du Torro que Picasso convoqua comme pour établir sa propre mythologie dès les années 1930 et réaliser certaines de ses oeuvres emblématiques auxquelles Georges Tony Stoll se confronte très jeune alors qu’il occupe un poste de gardien au musée Cantini de Marseille. Il invite des figures à la marge, dignes héritières d’une certaine monstruosité que transfigurent les Chants de Lautréamont et qui peuplent aujourd’hui les essais de Kae Tempest.
Commissaire d’exposition : Stéphane Ibars
Avec le soutient de la Galerie Poggi.
Georges Tony Stoll
"8 expositions à ne pas manquer au mois de mars" par Matthieu Jacquet
Numéro
Nikita Kadan
"Nikita Kadan, témoin en direct de Kiev" par Yann Perreau
Le Temps
Nikita Kadan
"Le cri de l'artiste Nikita Kadan, réfugié dans une galerie à Kiev" par Valérie Marin La Meslée
Le Point
Nikita Kadan
"A Catastrophe is unfolding" : Nikita Kadan on the situation in Kyiv
Frieze Magazine
Sidival Fila
Meet Sidival Fila, the Franciscan friar who's also a contemporary artist
Euronews
Nikita Kadan
Paroles d'artistes ukrainiens : "Pas de faim, pas de fatigue, juste la peur et l'amour"
Libération
Ittah Yoda
Le duo Ittah Yoda rejoint la Galerie Poggi
La Galerie Poggi a le plaisir d'officialiser sa collaboration avec le duo d'artistes Ittah Yoda à qui elle consacrera une exposition personnelle en 2023.
Formé de Virgile Ittah et Kai Yoda, le duo artistique Ittah Yoda est basé entre Berlin, Paris, la Provence et Tokyo. Tous deux sont diplo?me?s du Royal College of Artsde Londres.
Ittah Yoda construit son identité artistique à travers le numérique, vecteur de métissages et d’hybridations créatives transculturelles. De leur collaboration, voient le jour des formes réelles et virtuelles dont l’inspiration se puise dans la nature, notamment dans la relation de symbiose. Leur œuvre, plus que jamais dans le contexte de bouleversements mondiaux actuels, vise à questionner les nouveaux systèmes rhizomiques via la participation active du public et le libre cours laissé à l’erreur. Leurs expérimentations donnent lieux à des espaces où se déploient de nouvelles imaginations, ouvrant alors le champ vers une nouvelle appréhension, et compréhension, de la réalité. Leur travail s’inscrit dans la volonté de reconsidérer la relation sujet-objet et notre rapport au vivant. Tout cela dans un foisonnant entremêlement des matières et des matérialités, des différentes couches de réalités, tout comme des diverses cultures et des règnes.
Ittah Yoda est lauréat 2021 du programme de résidence Étant Donnés organisé par l'Institut français, la Fondation FACE et les services culturels de l'ambassade de France aux États-Unis.
Le duo prépare actuellement plusieurs expositions pour 2022 dont :
Frieze No.9 Cork Street, London (UK)
Armory Show, New York (US)
Palais Augmenté, Grand Palais Éphémère, Paris (FR)
Biennale de Nice, Le 109, Nice (FR)
Sophie Ristelhueber
Les Pensées Sauvages - Regards sur une collection photographique
Musée d'Art contemporain de la Haut Vienne - Château de Rochechouart (FR)
Durant tout le printemps, le musée présente sur l’ensemble du premier étage une exposition collective à partir de sa collection photographique. En écho à l’exposition personnelle d’Helen Mirra, cette nouvelle présentation est centrée sur le rapport au paysage.
Le paysage se définit avant toute chose comme une étendue couverte par le regard. Il met donc en présence un lieu et un spectateur. Le paysage est en cela une structure, fruit de notre regard et de notre rapport au monde. Il est pluriel.
Empruntant son titre à l’ouvrage éponyme de Claude Lévi-Strauss publié en 1962, l’exposition « les pensées sauvages » explore l’idée de paysage comme une structure sensible, un langage et cherche à multiplier les points de vue, les catégories et les oppositions.
Chaque artiste présenté apporte ainsi une réflexion sur sa relation première au paysage. Documentaire, identité, corps performé, paysage peinture, politique ou science fictionnel se superposent pour former une image du monde complexe et contradictoire.
Depuis plus de trente ans, le musée développe un axe tout particulier autour du paysage, notamment à travers la photographie, depuis les expériences de Raoul Hausmann en lien avec la nouvelle objectivité aux mythologies personnelles de Danh Vo. L’exposition rassemble ainsi une centaine d’oeuvres de 19 artistes et propose une exploration non linéaire et avant tout discursive.
Avec : Jean-Marc Bustamante, Tacita Dean, Julien Discrit, Angust Fairhurst, Hamish Fulton, Raoul Hausmann, Sarah Anne Johnson, Mike Kelley, Richard Long, Nicolas Moulin, Gabriel Orozco, Gianni Pettena, Sophie Ristelhueber, Thomas Ruff, Mark Ruwedel, Danh Võ, Lois Weinberger, James Welling, Cerith Wyn Evans
Bertrand Lamarche
"World Machine" (Group Show)
OÖ Landes-Kultur GmbH (AUT)
À l'occasion du 450e anniversaire de Johannes Kepler, l'exposition explore, de l'infiniment grand de l'univers à l'infiniment petit de la recherche bionique, la manière dont les découvertes scientifiques sont reprises et interprétées par les artistes. Plusieurs installations forment un parcours d'œuvres aux thématiques communes, accompagnées de références à l'histoire de la technologie et des sciences naturelles.
Curateur : Gottfried Hattinger
Vera Pagava
From Fauvism to Surrealism. Masterpieces from the Musée d'Art Moderne de Paris (Group Show)
Musée Guggenheim Bilbao (ESP)
The Musée d?Art Moderne de Paris (MAM) and the Guggenheim Museum Bilbao present a selection of nearly seventy masterpieces by significant artists that illustrates the history of the MAM collection while offering an overview of the avant-garde artistic movements born in Paris during the first decades of the twentieth century.
Bertrand Lamarche
"Les Grands Ensembles" (Group Show)
L'Onde Théâtre Centre d'Art Vélizy-Villacoublay (FR)
Pensée comme un laboratoire de réflexion sur les liens qui unissent la création et l’architecture hard french, l’exposition réunit une vingtaine d’artistes qui font dialoguer bâtiments, habitants et créations.
Les enjeux de l’habitat collectif et solidaire sont à chaque époque revisités. Les villes s’y adaptent, composent ou recomposent leur paysage en fonction de son évolution. Questions florissantes des politiques publiques contemporaines qui viennent à l’envi défrayer la chronique, ces surfaces s’élaborent et se vivent différemment selon les âges. Sans cesse réinterprétées, elles donnent à voir des espaces fertiles d’échanges et d’argumentaires.
De nombreux artistes se sont intéressés à l’univers visuel des grands ensembles et de l’habitat social. Ce projet se propose d’en écrire partiellement l’histoire. Cette exposition collective s’adapte au territoire de Vélizy-Villacoublay et à ses particularités. Ce projet fédérateur s’articule autour d’œuvres récentes, de pièces historiques, d’archives et de commandes spécifiquement réalisées pour l’occasion et réunit un pôle de résidence de création, une exposition, un ouvrage et un symposium.
Avec Nathanaël Abeille, Fabienne Albin, Yves Bélorgey, Mohamed Bourouissa, Le Corbusier, Stefan Eichhorn, Anne-Valérie Gasc, gethan&myles, Dan Graham, Samia Henni, Ibai Hernandorena, Thomas Hirschhorn, Pierre Huyghe, Valérie Jouve, Bertrand Lamarche, Martha Rosler, Hervé Rousseau, SAEIO, Laure Tixier, les étudiants du Master Étrange Étrangers de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles, les Archives des Ateliers de la Cité de Marseille, les Archives APDV de Paris, le Fonds Cardot et Joly, Superflex, les Archives If You Lived Here - New York, le Fonds municipal des Archives de Vélizy-Villacoublay... Cette exposition reçoit le soutien du Mécénat de la Caisse des Dépôts.
Babi Badalov
Decentraland
The first ever Metaverse protest with Babi Badalov's NFTs
23 janvier 2022 : La toute première manifestation a eu lieu dans le métavers Decentraland, sous la bannière de Babi Badalov.
Organisée par le collectif néerlandais Superflus, cette manifestation visait à critiquer "la façon dont un environnement virtuel décentralisé, idéalement libre et séparé des structures oppressives de notre propre vie quotidienne (physique), est le théâtre d'un capitalisme rampant et de formes répétées de consumérisme, d'inégalité (numérique), d'exclusion et d'extraction". Se déroulant devant un magasin numérique Samsung récemment ouvert, les manifestants portaient le t-shirt emblématique de Babi Badalov, "MoneyFestation", et tenaient sa bannière "I Have A Scream".
Au total, 48 œuvres d'art numérique portables (NFT) ont été créées pour les participants, les organisateurs et l'artiste.
Larissa Fassler
MEASURES OF THE CITY (group show)
Galerie im Rathaus Johannisthal, Berlin (DEU)
L'exposition MEASURES OF THE CITY présente des œuvres des artistes berlinoises Larissa Fassler et Benedikt Terwiel. Toutes deux étudient et créent des images de paysages urbains qui utilisent divers procédés de cartographie. Ce faisant, la cartographie n'est pas réduite à une procédure scientifique picturale, mais est interprétée individuellement et donc négociée de manière critique, épistémique et poétique.
L'exposition se tiendra du 3 décembre 2021 au 16 janvier 2022.
Vernissage le jeudi 2 décembre 2021.
Georges Tony Stoll
"Art Basel Miami Beach 2021 : back in business !" par Alison Moss
Le Quotidien de l'Art
Georges Tony Stoll
"Art Basel Miami Beach 2021 - Georges Tony Stoll" par Magali Lesauvage
Le Quotidien de l'Art
Kapwani Kiwanga
Kapwani Kiwanga reçoit le Zurich Art Prize international
Museum Haus Konstruktiv, Zurich (CH)
L'artiste franco-canadienne Kapwani Kiwanga reçoit le prestigieux Zurich Art Prize 2022, doté de 100 000 francs. Ses thèmes socialement pertinents l'ont distinguée aux yeux du jury, selon la Maison d'art constructif et concret (Museum Haus Konstruktiv) de Zurich.
Sur les 100 000 francs qu'elle reçoit, l'artiste devra dédier la plus grande partie (80'000 francs) à la production d'une exposition. Le prix est décerné par le musée Haus Konstruktiv de Zurich. L'exposition de Kapwani Kiwanga au musée Haus Konstruktiv sera visible dès l'automne prochain, du 27 octobre 2022 au 15 janvier 2023.
Kapwani Kiwanga
"Sarah Maldoror : Cinéma Tricontinental" (group show)
Palais de Tokyo (FR)
Sarah Maldoror : cinéma tricontinental est la première exposition rétrospective consacrée à l’œuvre de Sarah Maldoror (1929-2020). Elle est l’occasion de faire découvrir l’œuvre cinématographique, mais aussi théâtrale, poétique et politique, d’une cinéaste à la production foisonnante, alternant fiction et documentaire, au service d’un cinéma révolutionnaire et décolonial, résolument anti-raciste et irrévérencieux.
Djamel Tatah
"Double Je" (Group Show)
MAMC+ Saint-Etienne (FR)
Cette exposition des collections du MAMC+ révèle la récente donation exceptionnelle – plus de 180 œuvres et une cinquantaine d’éditions – reçue de Liliane et Michel Durand-Dessert, galeristes en activité à Paris de 1975 à 2004 et collectionneurs de renom. Déployé sur 1 000 m², cet accrochage met en dialogue la majorité de ces nouvelles pièces avec les riches fonds du Musée correspondant aux choix exemplaires de ce couple de marchands érudits et collectionneurs passionnés. Un magnifique dyptique de Djamel Tatah y est entouré des oeuvres de Richter, Charlton, Lee Ufan et Bertrand Lavier.
Wesley Meuris
Probes (solo show)
Krieg Gallery, Hasselt (BE)
Today, space travel is all over the news. Cosmic space has always appealed to the imagination of writers and artists, but it is only since the middle of the last century that it has become the scene of a political space race. Recently, private players have joined the action, bringing space tourism and planetary exploration ever more within human reach. Aside from the ethical and legal questions raised by these developments, the visualisation and mapping of space has become an ingenious technological issue.
In his solo project Probes, Wesley Meuris draws on his fascination with the way in which cutting-edge technology has become an extension of our human concept of space, while at the same time radically altering it. It seems that our conception of the cosmos today is increasingly technologically mediated by ingenious devices such as satellites, drones and robotic vehicles. How can we incorporate the technoscientific complexity of these devices and their data into an artistic and critical perspective? Probes aims to shed light on the optical mechanisms that transcend our human and even planetary perspective, partly out of a sense of wonder but also out of a desire for rethinking or reorientation. Probes is looking at the future, but also harks back historically to the first space explorations of the 1960s and 1970s. For KRIEG, Wesley Meuris will be creating a “critical scenography”, which will integrate various elements of his artistic practice and incorporate public activities.
Babi Badalov
THE POETRY OF TRANSLATION (group show)
Kunst Meran Merano Arte (IT)
Du 18 novembre 2021 jusqu'au 13 février 2022, Merano Arte présente l'exposition "THE POETRY OF TRANSLATION", sous la direction de Judith Waldmann, qui étudie "le processus de traduction sous de nouvelles perspectives" à travers plus de 70 œuvres de 30 artistes nationaux et internationaux, en analysant ses répercussions sociales et ses implications sociopolitiques, entre observations universelles et aspects liés aux particularités de la réalité multilingue et multiethnique du Tyrol du Sud. L'exposition réunit des œuvres d'Annika Kahrs, Anri Sala, Babi Badalov, Ben Vautier, Carla Accardi, Cerith Wyn Evans, Christine Sun Kim & Thomas Mader, Ettore Favini, Elisabetta Gut, Franz Pichler, Irma Blank, Jorinde Voigt, Kader Attia, Katja Aufleger, Ketty La Rocca, Kinkaleri, Lawrence Abu Hamdan, Lawrence Weiner, Leander Schwazer, Lenora De Barros, Maria Stockner, Mirella Bentivoglio, Siggi Hofer, Slaves et Tatars, Tomaso Binga.
Inaspettatamente - Unexpectedly, (group show)
Babi Badalov, Kapwani Kiwanga
Cloud Seven, Brussels (BE)
Sur une surface de 1500 m2, Cloud Seven accueille une partie de la collection d'art contemporain de Frédéric de Goldschmidt, présentée par roulements. Si l'inauguration est prévue pour février 2022, l'exposition sera visible dès le 11 novembre avec 315 œuvres (Louise Bourgeois, Julian Charrière, Theaster Gates, Roni Horn, Anne Imhof, Imi Knoebel, Kapwani Kiwanga, Alicja Kwade, François Morellet, Damián Ortega, Wolfgang Tillmans, David Wojnarowicz...). Son titre, « Inaspettatamente (Unexpectedly) », reprend celui d'une pièce brodée d'Alighiero Boetti, artiste très présent dans la collection de Frédéric de Goldschmidt.
Babi Badalov
"Écrire, c'est Dessiner" (group show)
Centre Pompidou Metz (FR)
Née d’une conversation avec l’artiste, poète et écrivaine Etel Adnan (née en 1925), l’exposition Écrire, c’est dessiner explore notre fascination pour l’écriture et ses signes, et leur proximité avec la pratique du dessin, opposant le monde manuscrit au monde numérique.
L’artiste se rappelle avec beaucoup de simplicité et de sensibilité comment l’arrivée d’une lettre était autrefois - il n’y a pas si longtemps - un événement considérablement plus éloquent que la réception d’un courriel. Selon l’écriture, le choix de la langue (elle-même navigant entre français, arabe et anglais), la couleur de l’encre, l’utilisation de la feuille ou de l’enveloppe même, le destinataire pouvait déjà faire pressentir l’état d’esprit de son correspondant. L’humeur, le caractère ou l’âge étaient autant de facteurs faisant évoluer la graphie, des informations que les claviers ont fait disparaître.
De cette conversation est née l’idée d’une exposition mettant en avant la poésie de cet « ancien savoir » qu’est l’écriture, à travers des lettres et manuscrits, mais aussi des œuvres graphiques issues des collections du Centre Pompidou, où l’écrit se mêle à l’image, voire disparaît complètement. Les supports de narration que sont le leporello, le rouleau, le livre, le cycle illustré, sont au centre de cette présentation, qui réunit des ensembles de dessins, notes et oeuvres d’Etel Adnan, Pierre Alechinsky, Roland Barthes, Irma Blank, Pierrette Bloch, Louise Bourgeois, Frédéric Bruly Bouabré, Mirtha Dermisache, Christian Dotremont, A.R. Penck, Nancy Spero et Jacques Villeglé.
Ces œuvres sont mises en regard de cabinets d’écritures, contenant des manuscrits autographes de personnalités illustres (Arthur Rimbaud, Victor Hugo, Antonin Artaud, …) ainsi que de précieux trésors des fonds patrimoniaux de la Bibliothèque nationale de France (supports d’écritures et manuscrits anciens de différentes civilisations, brouillons d’écrivains, recueils de poésies,…), du Louvre, de l'Institut du Monde Arabe, des Bibliothèques- Médiathèques de Metz et du Grand Est (fonds Paul Verlaine, enluminures médiévales, …), en lien avec des œuvres et films de Guy de Cointet, Alighiero e Boetti, Yuichi Inoué, James Lee Byars ou encore d’Art Brut. Témoignant d’une imbrication primordiale et d’une richesse infinie entre écriture et dessin, signe et trace, ce dialogue donne à l’exposition son titre : Écrire, c’est dessiner.
Etel Adnan rêve ainsi que l’on regarde dans cette exposition une simple écriture, quelles que soient sa langue et sa graphie, « comme un tableau dans un musée. »
Commissariat :
Jean-Marie Gallais, responsable du pôle Programmation du Centre Pompidou-Metz
Paul Mignard
"Le plasticien Paul Mignard, l'alchimie à l'oeuvre" par Roxana Azimi
Le Monde
Sidival Fila
Tessere La Vita (solo show)
Fondazione Cardinale Giacomo Lercaro - Museo Di Arte Antica Moderna Contemporanea, Bologna (IT)
"FIAC : Le plein d'idées pour en profiter ce week-end" par Emmanuelle Jardonnet et Emmanuelle Lequeu
Sidival Fila, Nikita Kadan, Kapwani Kiwanga
Le Monde
Kapwani Kiwanga
"Ce qu'il faut retenir de la foire d'art contemporain" par Charlotte Fauve
Télérama
"Fiac 2021 : Nos stands coup de coeur"
Sidival Fila, Nikita Kadan, Kapwani Kiwanga
Le Quotidien de l'Art
Wesley Meuris
The Public Art Center (solo show)
Espace Scénique Transdisciplinaire / Université Grenoble Alpes (FR)
L'oeuvre "The Public Art Center" de l'artiste flamand Wesley Meuris sera présentée sur le Campus de l'Université de Grenoble à l'Espace Scénique Transdiciplinaire du 19 au 29 octobre 2021.
Souhaitant rendre visible le patrimoine artistique méconnu et pourtant considérable que recèlent les campus des universités françaises, l’association a demandé à l’artiste flamand Wesley Meuris de donner forme et visibilité à cette collection hors-norme, en la réunissant au sein d’un musée virtuel.
Les universités françaises ont un patrimoine artistique important mais seules quelques unes se servent de leurs collections comme d’un véritable atout pour leur image. Méconnu du fait de sa dispersion, ce patrimoine est souvent délaissé, négligé voire abandonné par les tutelles qui en ont la responsabilité. Outre l’apparition elle-même de cette œuvre et son usage futur, les commanditaires attendent que le processus même de la commande provoque de façon induite des prises de conscience chez leur interlocuteur de l’importance de l’art sur les campus universitaires français.
Riche de plus d’un millier d’œuvres, disséminées en France et en Outremer, cette collection rendue visible deviendrait le symbole manifeste de la volonté diffuse et néanmoins fondamentale de mettre l’art au cœur du système universitaire français.
La commande a été confiée à l’artiste flamand Wesley Meuris, dont le travail de sculpture en particulier s’articule justement sur les notions de collection, d’inventaire, de musées et d’expositions. L’œuvre créée par Wesley Meuris s’incarne dans une sculpture constituée de deux-cents cadres reproduisant, au sein de montages et de collages propres à l’artiste, une sélection des œuvres des établissements d’enseignement supérieur français. Afin de réaliser ce projet d’envergure nationale, il a été demandé à chaque établissement d’enseignement supérieur de sélectionner parmi les œuvres de leur collection, celles qu’ils souhaiteraient soumettre à l’artiste pour réaliser son installation en envoyant une ou plusieurs images. Sous le titre “The Public Art Center”, Wesley Meuris a conçu une institution muséale fictionnelle dans la lignée du fameux “Musée des Aigles” de Marcel Broodthaers par exemple, qui aurait pour vocation de rassembler et archiver les œuvres présentes sur les campus français.
Cette “institution” et sa collection prend la forme d’une sculpture composée de caisses ouvragées par l’artiste. Celles-ci rassemblent deux-cents cadres dans lesquels apparaissent, sous la forme de montages / collages caractéristiques de son travail, une sélection d’œuvres des universités. Au dos des cadres, des étiquettes comportant un numéro de récolement et un code-barres témoignent d’un système d’archivage propre à cette institution fictive et stéréotypée.
Exposée de façon itinérante de campus universitaire en musée ou centre d’art, l’œuvre a rejoint l’inventaire d’une collection publique, le Centre National d’Art Contemporain, faisant de la sorte rentrer non plus l’art à l’université, mais bien l’université au musée. Cette commande est emblématique des enjeux liés à la place et au rôle de l’art dans les universités et grandes écoles françaises.
Fayçal Baghriche
Par Quatre Chemins - Peintures transitionnelles de Fayçal Baghriche
Les Laboratoires d'Aubervilliers (FR)
Peintures transitionnelles
Fayçal Baghriche
Fayçal Baghriche interroge à travers sa proposition les interactions entre les cultures urbaines et les services de nettoyage urbain qui repeignent les graffitis sur les murs de la ville. L’artiste s’approprie les techniques de recouvrement de la ville (formes géométriques, aplats colorés) pour engager un jeu pictural entre deux types d’expressions.
Intervention dans le cadre de l'exposition PAR QUATRE CHEMINS
Du 16 octobre au 18 décembre 2021
À toute heure du jour et de la nuit
Dans tout le quartier
Georges Tony Stoll
"Georges Tony Stoll revient en peinture" par Anne-Cécile Sanchez
Le Journal des Arts
Kapwani Kiwanga
"Avec des fleurs empoisonnées, l?artiste Kapwani Kiwanga explore l?esclavage et la liberté"
Konbini arts
Georges Tony Stoll
"Georges Tony Stoll - En galerie" par Fabien Simode
Le Journal des Arts
Kapwani Kiwanga
"Art Basel 2021, un bon cru pour les européens" par Philippe Régnier et Alexandre Crochet
The Art Newspaper
Larissa Fassler
Femmes à l'oeuvre (group show)
Le MI[X], Mourenx (FR)
Femmes à l’oeuvre, dont le titre est inspiré du livre de Clara Bouveresse 1, présente des oeuvres explorant des sujets tels que la mémoire, l’Histoire, le colonialisme, la destruction de l’environnement, la surconsommation, l’instabilité sociale et les notions de déplacement et de flux. Chaque artiste évoque une vision personnelle sur notre société.
Le facteur humain en lien à l’architecture et l’urbanisme constitue une des clés de voûte de la démarche de Larissa Fassler. Après s’être postée plusieurs semaines sur un site spécifique, l’artiste en constitue un relevé dessiné, incluant ses impressions et observations. Elle traite du rapport de l’individu à la ville, à la foule, à son isolement et aux flux. Les pièces de monnaie, en provenance du Canada, de Chine, du Liban, d’Haïti et de toute l’Europe, qui composent la Constellation de Gaëlle Choisne, sont aussi des symboles de mouvement, de transaction et de circulation. Distribuées sur le mur sous la forme de la constellation d’Orion, ces pièces perdent leur valeur marchande et deviennent un message de vivre ensemble.
Kapwani Kiwanga
"Monts Analogues" (group show)
FRAC Champagne Ardenne (FR)
Le FRAC Champagne-Ardenne vous présente une grande exposition collective, consacrée au Mont Analogue, un récit de l’auteur rémois René Daumal (1908-1944). Mêlant art et littérature, l’exposition célèbre l’influence de René Daumal — et en particulier celle de son dernier livre, Le Mont Analogue — sur les artistes de son époque et d’aujourd’hui.
L'artiste Kapwani Kiwanga y présente notamment deux oeuvres de la série des "Subduction Studies".
Kapwani Kiwanga
"Plants, poisons and power - The art of Kapwani Kiwanga" by Leila Abboud
Financial Times
Kapwani Kiwanga
"The sand recalls the moon's shadow" (solo show)
Moody Center for The Arts, Houston, Texas (USA)
À l'automne 2021, le Moody Center for the Arts présentera une exposition personnelle de l'artiste Kapwani Kiwanga (né en 1978 à Hamilton, Canada), sa première à Houston. Pour le Moody, Kiwanga créera deux installations immersives et spécifiques au lieu, "Maya-Bantu" et "Dune", qui abordent toutes deux les liens entre le commerce et le travail, ainsi que la société et l'environnement, à l'échelle locale, nationale et mondiale.
Georges Tony Stoll
"L'Histoire de l'Art de Georges Tony Stoll" par Marie Maertens
Connaissance des Arts
Kapwani Kiwanga
AISTIT / coming to our senses (group show)
Kunsthalle, Helsinki (FI)
Kapwani Kiwanga
How I became an artist : Kapwani Kiwanga
Art Basel, 'How I became an artist' As told to Skye Sherwin
Sophie Ristelhueber
ARCOmadrid, une 40e édition en mode mineur
Le Quotidien de l'Art
Babi Badalov
Nouvelles acquisitions institutionnelles
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid (ES)
Parmi les 18 œuvres acquises cette année par le Museo Reina Sofia, la Galerie Poggi est très heureuse d'annoncer l'acquisition de trois oeuvres récentes de l'artiste Babi Badalov qui rejoignent désormais les collections du prestigieux musée espagnol, sous l'assignation du Ministère de la Culture.
Las compras del Reina Sofía en ARCO 2021: 300.000 euros, 18 obras y 14 artistas
Sophie Ristelhueber
Sunset Years, Nouvelle acquisition
Colección INELCOM Arte Contemporáneo, Madrid (ES)
Suite au 'Special Artist Project' consacré à Sophie RISTELHUEBER lors de la 40ème édition d'ARCOmadrid qui présentait la dernière série Sunset Years dans sa quasi-totalité, la Galerie Poggi est très heureuse d'annoncer l'acquisition des douze photographies de la série par la Colección INELCOM Arte Contemporáneo (Madrid, ES).
Cette série est actuellement exposée au ZKM de Karlsruhe, dans le cadre de l'exposition inaugurale "Critical Zones" de Bruno Latour et Peter Weibel.
Georges Tony Stoll
Lauréat du Prix ARCO 2021 de la Fondation IFEMA
Fondation ARCO, Centro2deMayo, Madrid (ES)
Georges Tony STOLL fait parti des lauréats du Prix ARCO 2021 de la Fondation IFEMA.
Le comité d'acquisition a ainsi selectionné deux oeuvres emblématiques de son travail : une photographie iconique des années 1990, "Magenta", et une 'peinture en laine' issue de sa série des "Identifications Absurdes".
Ces deux oeuvres rejoignent désormais les collections du Centro de Arte Dos de Mayo de Madrid.
Kapwani Kiwanga
10 expositions à découvrir dans le Sud de la France cet été
Numéro
Bertrand Lamarche
Bertrand Lmarche - PSYCHOPOMPE
The Film Gallery, Paris (FR)
Du 23 juin au 24 juillet 2021, The Film Gallery invite Bertrand Lamarche qui propose une traversée kaléidoscopique.
Babi Badalov
Life, Death, Love and Justice (group show)
tranzit.sk, Bratislava (SVK)
Paul Mignard
The Return (solo show)
Fabre, Paris (FR)
Anna-Eva Bergman
Paris Gallery Weekend : la psychanalyste Dorith Galuz dévoile son parcours artistique dans la capita
Numéro
Djamel Tatah
Picasso & Les Femmes d'Alger (group show)
Museum Berggruen, Berlin (DEU)
Kapwani Kiwanga
Liminal Identities in the Global South
Joburg Contemporary Art Foundation (ZAF)
L'exposition "Liminal Identities in the Global South" qui aura lieu à la Joburg Contemporary Art Foundation (JCAF) du 20 mai au 20 novembre 2021 se concentrera sur le travail des femmes artistes d'Amérique latine (Ana Mendieta, Lygia Clark & Lygia Pape), de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), de la diaspora africaine et d'Afrique du Sud.
Kapwani Kiwanga y présentera l'oeuvre Ivory Coast issu de sa série de bouquets Flowers For Africa.
Babi Badalov
Le corps fait grève
Bétonsalon, Centre d'art et de recherches, Paris (FR)
Alors qu'un virus mutant pousse les corps à se tenir éloignés ; alors que les sommets de l'État nous répartissent au gré d?obscures priorités sanitaires, une force biologique révèle nos défaillances, nos dépendances, une infinie patience. La crise ambiante est le fond sur lequel se déploie l'exposition, au fil d'une si longue année où la culture a été placée sous le régime du non-essentiel. Cette exposition, qui inaugure le programme d'Émilie Renard à Bétonsalon, propose d'observer ce que la fatigue, la lassitude, l?épuisement recèlent de savoirs expérientiels inexplorés, minorés, placés en veille.
Par la représentation de corps dits, perçus ou identifiés comme vulnérables, l'exposition vise à rendre perceptible le signal faible de leurs puissances. Elle réunit les oeuvres de quatre artistes qui s'ancrent dans des expériences de corps affaiblis, empêchés, marginalisés ou rendus invisibles. Il s'agit d'un corps solitaire apportant à l'administration les preuves de son existence légitime (Babi Badalov) ; de Corps, personnage ambivalent qui, profitant du confort d'un canapé, alterne entre concentration et divagations (Hedwig Houben) ; des corps d'amant·es ou d'ami·es animés par la présence d'une caméra qui les déplace et les sépare (Amie Barouh) ; de corps pivotant autour d'un point de bascule entre la position d'assistant·es et celle d'assisté·es (Florian Fouché).
Le titre s'inspire d'une fable de La Fontaine, « Les Membres et l?Estomac », éditée en 1668, dans laquelle les mains, les jambes et les pieds, fatigués de travailler, décident de se mettre à l'arrêt et de cesser d'alimenter l'estomac. La fable décrit un corps dissocié, pris dans un conflit de classe entre les membres travailleur·euses et les organes intérieurs sur lesquels règne l'estomac, dont les fonctions maîtresses, administratives et politiques, s'avèrent être vitales au « royaume » du corps en entier. La crise politique et sanitaire que traverse le corps sera finalement étouffée par le sentiment d?appartenance des organes entre eux, qui remet le corps en ordre de marche.
Le corps fait grève fait l'hypothèse d?un corps mobilisé, délibérément déloyal envers ses fonctions biologiques et rationnelles. Ce titre fonctionne comme une fiction narrative qui précède l'expérience des ?uvres, des faits, gestes, dits et écrits qui composent l?exposition, et permet de spéculer sur un corps occupé à se couper de sa tête ; un corps qui ne serait plus tenu à la verticalité ni au fonctionnalisme ; un corps sympathisant avec des anatomies polymorphes qui muteraient en lui, indépendamment de sa volonté.
Napoléon ? Encore ! (group show)
Kapwani Kiwanga, Georges Tony Stoll
Musée de l'Armée - Invalides (FR)
Ce parcours d'art contemporain est présenté en deux temps : la première partie à partir du 19 mai 2021 ; la seconde partie débutera à partir du 20 octobre 2021.
Pendant deux siècles, la figure de Napoléon a dominé non seulement l'histoire européenne, mais aussi la perception générale de cette dernière, en France mais aussi dans le reste du monde.
Génie pour les uns, ogre pour les autres, Napoléon a été le sujet et l'objet de centaines de milliers d?images, d'oeuvres d'art, de livres puis de films, souvent engagés, qui ont durablement marqué l'histoire de l'art et de la culture, de Jacques-Louis David ou Jean-Dominique Ingres à Larry Rivers ou Marcel Broodthaers, de Louis Lumière ou Abel Gance à Youssef Chahine ou Alexander Sokourov.
Les transformations sociales et politiques ont peut-être amoindri sa place explicite dans la pensée contemporaine mais celle-ci reste vive parce que, au-delà de tout jugement de valeur, il a façonné un monde dont nous sommes, consciemment ou non, positivement ou négativement, les héritiers.
Liste des artistes :
Marina Abramovich, Adel Abdessemed, Art & Language, Stéphane Calais, Pascal Convert, Hélène Delprat, Damien Deroubaix, Pablo Gosselin, Laurent Grasso, Juliette Green, Fabrice Hyber, Hervé Ingrand, Kapwani Kiwanga, Alexander Kluge avec Georg Baselitz, La Méduse, Ange Leccia, Célia Muller, Yan Morvan, Hans Op de Beeck, Pavel Pepperstein, Edgar Sarin, Julian Schnabel, Shu Rui, Assan Smati, Georges Tony Stoll, Laure Subreville, Agnès Thurnauer, Yan Pei-Ming
Elles font l'Abstraction
Centre Pompidou, Paris (FR)
L’exposition ambitionne d'écrire l'histoire des apports des artistes femmes à l'abstraction à travers cent six artistes et plus de cinq cents œuvres datées des années 1860 aux années 1980.
« Elles font l’abstraction » donne l'occasion de découvrir des artistes qui constituent des découvertes tant pour les spécialistes que pour le grand public. L'exposition valorise le travail de nombre d'entre elles souffrant d'un manque de visibilité et de reconnaissance au-delà des frontières de leur pays. Elle se concentre sur les parcours d'artistes, parfois injustement éclipsées de l'histoire de l'art, en revenant sur leur apport spécifique à l'histoire de l'abstraction. Plusieurs oeuvres de Vera Pagava y sont exposées, notamment sa série des Villes des années 50.
Loin d’un simple catalogage, l'exposition met en évidence les tournants décisifs qui ont marqué cette évolution, les contextes de création spécifiques, les recherches entreprises par les artistes, individuellement ou en groupe, ou encore les expositions fondatrices. Dépassant les hiérarchies traditionnelles réductrices entre high et low art, l'exposition propose une histoire élargie à la danse, aux arts décoratifs, à la photographie, et au cinéma, avec une muséographie rythmée par de nombreux documents, dont des films. Pluridisciplinaire, l'exposition se veut aussi globale et inclut les modernités d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Asie, pour raconter une histoire, à plusieurs voix.
La plupart des expositions dévolues à l'histoire de l’art abstrait ont souvent minoré le rôle fondamental joué par les femmes dans le développement de ce langage plastique. Les dernières avancées historiographiques qu'illustrent les nombreuses monographies et expositions thématiques récentes permettent de réévaluer aujourd’hui l’importance de leur contribution. Cette exposition bouleverse plusieurs présupposés historiques de la chronologie de l’abstraction et questionne les vieux schémas historiques, sans chercher toutefois à en réécrire un nouveau.
Enfin, « Elles font l’abstraction » intègre l'histoire du féminisme dans les années 1970, à travers les combats menés par les artistes et par les grandes théoriciennes, et questionne la légitimité de la notion « d’artiste femme » en rendant compte des positions des artistes elles-mêmes, avec leurs complexités et leurs paradoxes. Beaucoup se sont en effet positionnées au-delà du genre, quand d'autres revendiquent un art « féminin ». Partant du constat que l’histoire de l'art est sans cesse réécrite à l'aide de nouveaux récits, « Elles font l'abstraction » propose une autre histoire de l'abstraction, dans la perspective d'une réécriture future de l'histoire de l'art dans laquelle les artistes présentées pourront être définitivement intégrées. C’est dans une telle perspective qu'un colloque est organisé avec l’association Aware pendant l’exposition.
Le marché de l'art en pleine mutation
RFI - Éco d'ici Éco d'ailleurs
Le marché de l'art parisien fait face à la pandémie de Covid et s'adapte. On voit comment avec ce reportagesigné Anne Verdaguer dans le monde des galeries parisiennes.
Yona Friedman
L'Exposition Mobile
FRAC Grand Large - Hauts de France, Dunkerque (FR)
« Aujourd’hui nous construisons trop. La Terre est sur-construite, la Terre est sur-planifiée, la Terre est sur-cultivée. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas besoin d’architectes, d’urbanistes ou d’agriculteurs, mais nous devons changer les règles. » Yona Friedman
Consacrée à l’artiste, architecte et urbaniste Yona Friedman (1923-2019), un an après sa disparition, cette exposition s’appuie sur un fonds exceptionnel d’œuvres conservées par le CNEAI = au Frac Grand Large — Hauts-de-France à Dunkerque. Ce fonds – constitué de maquettes, dessins, films et éditions – sera déployé, reconfiguré, augmenté et approprié par différents lieux singuliers de la région des Hauts-de-France sur plus de 5 000 m2. L’exposition s’étendra à leurs voisinages, en infiltrant notamment l’espace public et en associant des acteurs du monde associatif, culturel, éducatif et social. Ces actualisations feront de « L’Exposition Mobile » un creuset d’histoires vivantes où se joueront différentes formes d’apprentissage, d’essais et d’improvisations sur le vivre-ensemble. Ainsi, il s’agira autant de cerner le penseur qu’était Yona Friedman que de créer une proximité avec les habitants et leur offrir la possibilité de jouer avec ses idées en trouvant leurs propres moyens de compréhension et d’action, ainsi qu’une nouvelle forme d’échange ; tout ceci dans le but de parvenir au droit fondamental qu’il souhaitait voir ajouter à la liste des droits de l’homme : le droit de comprendre.
Babi Badalov
And If I Devoted My Life To One of Its Feathers ?
Kunsthalle Wien (AT)
Une exposition curatée par Miguel A. López
Le titre de l'exposition "And If I Devoted My Life To One of Its Feathers ?" cite Cecilia Vicuña, poète et militante chilienne qui nous incite à tisser des liens esthétiques et spirituels entre l'homme et la nature. L'exposition, organisée en collaboration avec la Kunsthalle Wien et Wiener Festwochen, devait s'ouvrir le 29 mai 2020, avec plus de 35 artistes qui vivent aux alentours de la région amazonienne jusqu'en Australie, en passant par le Guatemala à l'Inde. Mais dans les dernières étapes de sa réalisation, cette exposition a été mise en attente pendant une année entière, elle ouvrira désormais le 14 mai 2021.
Partout sur la planète, la pandémie COVID-19 a interrompu notre vie quotidienne et les idées qui sont à la base de notre compréhension du monde. L'espace public, rendu indisponible et chargé de restrictions, est l'un des domaine qui a connu les changements les plus importants dans nos vies. Comprenant l'importance de maintenir une conversation collective et transnationale allant au-delà de la fermeture des frontières, la Kunsthalle Wien et les Wiener Festwochen ont lancé une intervention publique basée sur l'exposition "And If I Devoted My Life To One of Its Feathers ?". Le projet, sous-titré "Un prologue dans l'espace public", tente de traduire certaines des voix et des thèmes de l'exposition en un support compatible avec les obstacles et les circonstances actuelles auxquels sont confrontés la production et les présentations culturelles dans le monde. Six déclarations artistiques ont été produites spécifiquement pour être montrées sur un format de panneaux publicitaires, qui seront montés dans 250 endroits de Vienne tout au long des mois de mai et juin 2021.
Ce "prologue dans l'espace public" réunit des artistes et des collectifs dont les pratiques s'engagent dans la lutte pour la survie collective et les processus de restauration des liens sociaux qui ont été perturbés par la misogynie, le colonialisme et la violence impérialiste. Les artistes ont été invités à réfléchir sur la pandémie actuelle du point de vue de leurs propres expériences, préoccupations, géographies et communautés politiques. Chaque ?uvre répond et reflète un point de vue différent sur un monde partagé qui est collectivement, mais inégalement, touché par la pandémie de coronavirus.
Conformément à l'esprit de l'exposition originale, les interventions sur panneaux d'affichage visent à entamer un dialogue sur l'autodétermination et le changement social et écologique. Les ?uvres présentées examinent de manière critique le rythme effréné auquel les matières premières sont extraites et la destruction environnementale infligée par le néolibéralisme. Les positions indigènes éclatent à travers les héritages coloniaux pour nous rappeler la poursuite des logiques extractives au XXIe siècle. Les féminismes solidaires et anticoloniaux mettent en lumière la lutte contre le capitalisme patriarcal et l'oppression de l'État, tandis que d'autres ?uvres racontent des histoires de migration inverse et de formes d'appartenance affective. Collectivement, les ?uvres de Et si je consacrais ma vie à l'une de ses plumes ? Un prologue dans l'espace public appellent au développement urgent d'une société de décroissance qui a pour c?ur la justice et l'égalité.
Le projet est généreusement soutenu par EPAMEDIA.
Kapwani Kiwanga
When our eyes touch (group show)
Maison Louis Carré (FR)
When our eyes touch est le premier chapitre de AISTIT / coming to our senses, une série d'expositions sur un an organiseée par les Instituts finlandais du Bénélux, de France, d'Allemagne, de Grande-Bretagne et d'Irlande, en collaboration avec la maison Louis Carré, afin d'explorer la complexité de nos perceptions sensorielles et d'interroger leurs manières de nous façonner en tant qu'êtres humains. Les commissaires de l'exposition Hans Rosenstrom et Satu Herrala ont été invités à porter leur réflexion sur le thème des sens ("aistit" en finnois) ainsi que leurs dimensions physiques, politiques et technologiques contemporaines.
Artistes participant.e.s : Etel Adnan, Axel Antas, Simone Fattal, Terike Haapoja, Anna Maria Hakkinen, Kapwani Kiwanga, Laurent Millet, Maija Mustonen, Laure Prouvost et Hans Rosenstrom.
Au même moment, les artistes Axel Antas, Laurent Millet et Dafna Maimon seront présenté.e.s à l'Institut finlandais, Paris.
Sidival Fila
Golgotha
Collections d'Art contemporain, Musée du Vatican (VA)
Depuis le lundi 1er février 2021, après 88 jours de fermeture, il est désormais possible de revenir visiter les collections du Vatican tous les jours, du lundi au samedi, de 8h30 à 18h30, avec une dernière entrée à 16h30. La réservation en ligne est obligatoire et gratuite via ce lien.
Au cours du deuxième confinement, les musées du Vatican ont réalisé d'importants travaux d'entretien et de rénovation. La chapelle Sixtine, par exemple, a fait l'objet d'un contrôle annuel de ses surfaces picturales, tandis que les fresques du XVe siècle sur ses murs latéraux ont été soumises à une activité de dépolissage.
La collection d'art contemporain a également subi d'importants changements, avec de nouveaux réaménagements significatifs dans l'appartement Borgia : la salle 3 (Sala del Credo), consacrée aux grands maîtres italiens des années 1920 et 1930, a été enrichie d'une importante sélection de tableaux de Mario Sironi, dont une nouvelle version puissante de L'Allieva de 1924, jamais exposée au public auparavant. La salle 5 (Sala dei Santi) a été entièrement rénovée avec une sélection d'œuvres dédiées au thème de la Passion et de la Résurrection du Christ, en dialogue chromatique et conceptuel fervent avec les superbes fresques de Pinturicchio, où les œuvres de sculpture de Francesco Messina et Pericle Fazzini accompagnent le grand polyptyque polymère sur lin, Golgotha, récemment donné par l'artiste brésilien Sidival Fila. Un laboratoire "transparent" a été aménagé à l'intérieur du musée Anima Mundi, où toutes les opérations de restauration peuvent être suivies par les visiteurs. Il s'agit d'un détachement du Laboratorio di Restauro Polimaterico qui, depuis plus de dix ans, se consacre à la protection de l'une des collections ethnographiques les plus précieuses au monde, conservée et exposée dans cette incroyable et surprenante section des Musées.
La direction du musée a également décidé de prolonger les deux expositions Collezioni in dialogo et Tempo Divino. La première, installée dans les espaces du Musée égyptien grégorien, a pour protagoniste un exceptionnel relief funéraire de la célèbre tombe de Ptahmose, prêté par le Musée archéologique national de Florence, la seconde, grâce à la collaboration avec le Musée diocésain d'Ischia, voit pour la première fois exposés ensemble, parmi les pièces archéologiques du Musée Pie Chrétien, les sarcophages de Bethesda, deux œuvres sœurs, rares témoignages de l'art des premiers siècles chrétiens.
Pour toutes les informations, vous pouvez consulter le site officiel des Musées du Vatican
Larissa Fassler
Tentative d'épuisement des lieux
PCA Stream - Stream Voices
Larissa Fassler est une artiste « néo-situationniste ». En explorant des lieux des heures durant, elle en extrait l’essence éphémère, quelle superpose au plan urbain fixe. S’en dégagent des cartes sensibles qui mettent en relief la petite et la grande histoire.
Kapwani Kiwanga
"Cima Cima" (solo show)
Le Crédac - Centre d'art contemporain d'Ivry (FR)
Le Centre d'art contemporain d'Ivry – Le Crédac, soutenu par la Drac Île-de-France, présente "Cima Cima". L’ouverture de l’exposition personnelle de Kapwani Kiwanga, à partir du 26 avril 2021, est pour le moment réservée - jusqu’à ce que les conditions sanitaires le permettent - aux visites professionnelles.
Programmée du 23 avril au 28 juin 2020, l'exposition a été reportée à la suite de la crise sanitaire. Un projet distinct de celui précédemment pensé a donc été conçu pour représenter l’édition 2021.
Le titre de l’exposition, Cima Cima, fait référence aux « cimarrones » ou « marrons », termes d’origine arawak passés dans la langue espagnole pour désigner les personnes en condition d’esclavage, devenues fugitives dans les Amériques. Une fois émancipés, ces femmes et ces hommes devaient mettre en place des stratégies pour préserver leur liberté. Cela passait par l’établissement de villages précaires prêts à être abandonnés pour reprendre la route, par une agriculture exceptionnelle permettant leur survivance, et par l’apprivoisement de plantes ramenées de leurs terres natives pour être adaptées à un nouvel environnement.
Bye Bye His-Story, chapter 5050
Babi Badalov, Wesley Meuris
RTBF Culture
Babi Badalov
"Bye-Bye His-Story, chapter 5050"
Centre de la Gravure et de l'Image imprimée, La Louvière (BE)
L?histoire, c?est l?apparition de l?écriture, cet outil précieux qui a permis la création et la transmission de la culture, le développement de nos civilisations dans ce qu?elles ont de plus brillant. Mais l?écriture, c?est aussi le début d?une logique de séparations et de cloisonnements, car sa naissance est d?emblée liée avec la nécessité d?inscrire la transmission de la propriété d?une société patriarcale.
Premiers outils d?objectivation et d?assujettissement de la nature, des êtres vivants, des genres, l?écrit et la propriété sont à la source de ce qui créera, au cours de l?histoire précisément, les affrontements entre groupes humains, cultures, mythologies, religions et idéologies.
Les tensions et crises multiples du monde actuel (climatiques, énergétiques, culturelles, idéologiques, migratoires) résonnent comme autant d?invitations pressantes au décloisonnement, à la fluidité, la recréation de liens, la mutualisation des approches, de nos savoirs et disciplines scientifiques, pour
trouver, ensemble, des solutions.
Au-delà de toute illustration littérale, l?exposition confronte les oeuvres de près de 60 artistes. Avec humour et la bonne distance esthétique, vous êtes conviés à des rencontres surprenantes avec des travaux qui nous interrogent sur des problématiques aussi diverses que notre rapport à l?économie et au dogme de la croissance, les rapports de genre et la diversité, notre rapport à la nature, à la technologie?
Larissa Fassler
Step Out of the Strange Light (group show)
Neuer Berliner Kunstverein (n.b.k.), Berlin (DE)
Artistes : Larissa Fassler, Raphaël Grisey, en collaboration avec Bouba Touré, Bettina Hutschek, Rajkamal Kahlon, Musquiqui Chihying, Mandla Reuter, Padraig Robinson, Setareh Shahbazi, Pau Sochacki, Adnan et Nina Softi, Clarissa Thieme, en collaboration avec Charlotte Eifler.
Commissaires : Krisztina Hunya, Mélanie Roumiguière
Avec Step Out of the Strange Light, le Neuer Berliner Kunstverein poursuit sa série d'expositions collectives avec des artistes qui ont reçu les bourses du Sénat de Berlin dans le domaine des arts visuels. L'exposition sert de plateforme aux diverses productions artistiques contemporaines à Berlin et révèle de nombreux liens entre différents points de convergence artistiques et théoriques. Au cœur de nombreuses contributions artistiques, se trouve l'examen de lieux réels et imaginaires, façonnés à la fois par des implications idéologiques et des pratiques collectives. Un autre aspect commun de ces propositions est la volonté de révéler et de remettre en question les structures qui sont inscrites dans les formes d'émergence et de transformation des conditions sociales, mais qui souvent, restent dissimulées et invisibles.
Kapwani Kiwanga
Structures of Radical Will (group show)
Fondation CAB (BE)
L’exposition collective Structures of Radical Will propose d’explorer la notion de physicalité mise en jeu par des formes et pratiques associées à l’art minimal. Le projet souligne le caractère sensible des expériences offertes par des œuvres activatrices de l’espace et du temps dans lesquels elles se donnent à voir. De la création à la réception, le corps percevant est omniprésent, quoi que le plus souvent en creux. Dans un aller retour constant entre appréhension et cognition, Structures of Radical Will ambitionne enfin de remettre en lumière de manière concrète et incarnée la portée critique et politique d’un vocabulaire et d’une attitude désormais entrés dans les canons artistiques. L’exposition tire son titre de la combinaison de deux références historiques : Primary Structures (Jewish Museum, New York, 1966), exposition pionnière aux Etats-Unis de la sculpture dite minimale et Styles of Radical Will (1969) second recueil de textes de Susan Sontag dédiés aux arts de son temps et aux états de conscience qu’ils peuvent traduire et produire. Structures of Radical Will associera à son tour des figures issues de la période des années 1960/70 à des artistes contemporains aux créations récentes.
Sophie Ristelhueber
Art Basel lance ses "Viewing Room" : Pioneers
The Art Newspaper
Sophie Ristelhueber
Expo à Lyon : ce que la photo donne à voir du monde
Lyon Capitale
Kapwani Kiwanga
Master-Symposium : Going to the Limits of Your Longing, Research as Another Name for Care
Institut Kunst (CH)
Master symposium
As part of the symposium series Womxn in the Arts and Leadership
17 – 18 March 2021
With contributions by Maria Thereza Alves, Ursula Biemann, Regina Bittner, Barbara Casavecchia, Anja Kirschner, Kapwani Kiwanga, Maria Lind, Otobong Nkanga, Lydia Ourahmane and Myriam Amroun, Filipa Ramos, Kerstin Stakemeier, as well as Yvonne Volkart and Peter Spillmann
Moderated by Chus Martínez and Quinn Latimer
Research Associate: Marion Ritzmann
The symposium is open to the public via Zoom and will be held in English.
→ PROGRAM AND ZOOM LINKS
Nikita Kadan
Group Show
Kristianstad Center for Contemporary Art (SE)
Cette exposition collective réunit six artistes contemporains ukrainiens dont les oeuvres s'articuleront autour de la contestation du pouvoir établi. L'exposition aura lieu à Kristianstad en Suède, où Pylyp Orlyk, dernier leader cosaque ukrainien hetman, s'est réfugié après avoir perdu son territoire. Il est l'auteur des Pactes et Constitutions des Droits et Libertés de l'Hôte Ukrainien Zaporizhian, connue familièrement comme la première constitution en Europe à préconiser la répartition de l'autorité. En effet, cette Constitution a établi une norme démocratique pour la séparation des pouvoirs au sein du gouvernement entre les branches législative, exécutive et judiciaire, bien avant la publication de l'Esprit des Lois de Montesquieu.
Cette exposition collective aura lieu de Mars à Mai 2021.
Commissariat : Alex Fisher
Jérôme Poggi, Portrait d'un galeriste en action(s)
Le Magazine Culturel de Monaco
Nikita Kadan
"Stone Hits Stone"
Pinchuk Art Centre (UKR)
Le passé historique, sous forme d'idéologies, d'art et d'actes de violence politique, est au cœur de l'œuvre de Kadan. Il explore l'avant-garde (ukrainienne) et s'intéresse à l'histoire du siècle dernier en Ukraine. De ce point de vue, il semble tout à fait pertinent que sa première grande exposition personnelle en Ukraine, "Stone Hits Stone", s'ouvre sur un "flashback" exprimé comme une réflexion artistique et historique évidente, principalement à travers les œuvres de ceux qui sont considérés comme l'avant-garde ukrainienne.
Des événements historiques, des objets et des concepts que l'artiste réinterprète en fonction du besoin urgent de résister aux échecs géopolitiques, aux idéologies d'extrême droite et aux forces néo-libérales, sont présents dans toute l'exposition. Avec un sentiment d'urgence aigu, Kadan continue de parler de l'histoire comme du présent. Mais l'exposition va au-delà des faits historiques en abordant la violence politique ancrée dans des visions du monde binaires. Elle transforme la question de la mémoire proprement dite en un sujet d'expression artistique tout en exposant et en mettant en contraste les blessures politiques qui lui sont infligées.
"Stone Hits Stone" ne parle jamais de "l'histoire telle qu'elle était vraiment", c'est un motif qui surgit au moment du danger, il éclaire notre présent et nous oriente vers l'avenir.
L'exposition est réalisée dans le cadre de la plate-forme de recherche du PinchukArtCentre.
Kapwani Kiwanga
Kapwani Kiwanga, nouvelle star de l?art contemporain entre réalité et fiction
IDEAT
Sophie Ristelhueber
La région humaine, Le ciel est bleu (group show)
Galerie Le Bleu du Ciel, Lyon (FR)
La région humaine, Le ciel est bleu
Exposition du 05 février au 03 avril 2021
Stan Amand
Philippe Bazin
Christophe Bourguedieu
Philippe Chancel
Julien Guinand
Laura Henno
Valérie Jouve
Mathieu Pernot
Catherine Poncin
Sophie Ristelhueber
Gilles Saussier
Bruno Serralongue
Le Bleu du Ciel a vingt ans d?existence cette année. Pour l?occasion nous présentons une seconde exposition anniversaire en partenariat avec la Collection d?entreprise Neuflize OBC, qui rend compte de l?esprit qui a animé la programmation tout au long de ces années, esprit synthétisé dans le concept de « l?état du monde ».
"La région humaine, Le ciel est bleu"
Pendant plusieurs années le Bleu du Ciel a montré des créateurs engagés dans une pratique radicale mais non exhaustive de l?approche documentaire, face au monde contemporain, constituant un cursus uni dans une voie commune d?expression, mais présenté dans une suite temporelle, de cet esprit du temps sans cesse en mouvement?
"Marché de l'art : une lente prise de conscience écologique" par Roxana Azimi
Le Quotidien de l'Art
Larissa Fassler
Larissa Fassler - Tissus Urbains
La Galerie, Centre d'art Contemporain de Noisy-le-Sec (FR)
Dans une dynamique fortement influencée par la sociologie et l'architecture, Larissa Fassler déploie un vocabulaire artistique qui permet de révéler simultanément l'organisation architecturale et la sédimentation sociale et politique de lieux publics urbains.
Elle impulse à cette analyse une dimension organique et subjective qu'elle synthétise en de grandes compositions graphiques, maquettes ou sculptures. Stations de métro (Gare du Nord à Paris, Alexanderplatz à Berlin), places et agoras (Place de la Concorde, Taksim square à Istanbul, Kottbusser Tor et Moritzplatz à Berlin, Columbus Circle à New York) deviennent ainsi les sujets d'une relecture sensible qui interroge l'altérité et les interactions sociales, ainsi que notre rapport à l'espace public.
À Noisy-le-Sec, lors d'une résidence durant laquelle elle a organisé de nombreux ateliers avec les habitant-e-s, Larissa Fassler s'est concentrée sur le quartier immédiat de La Galerie, et notamment l'esplanade Simone Veil. Elle a ainsi réalisé une maquette de grande échelle de tours qui ceinturent le centre d'art : si l'avant des structures reprend les détails architecturaux de ces constructions des années 1970, leurs revers consistent quant à eux en un motif hybride inspiré par les vêtements (marques, motifs textiles?) que portent les usagers de ce quartier à la population très riche et variée. Les visiteurs et visiteuses sont invité-e-s à déambuler dans cette installation, telle une scène de théâtre reflétant le tissu urbain environnant.
Présentée à même l'un des murs de l'exposition, une grande carte de Noisy-le-Sec permet aux visiteur-se-s de reporter leurs visions et impressions de la ville, faisant évoluer cette représentation orthonormée qu'est celle du plan urbain.
Cette exposition bénéficie du soutien du Conseil des arts du Canada et du Centre culturel canadien de Paris. Un second volet de l'exposition sera présenté simultanément à la Galerie Poggi.
Commissariat : Marc Bembekoff
Sophie Ristelhueber
"3 expos photo qu'il ne fallait pas rater en 2020" par Jade Commeil
Artistik Rezo
Nikita Kadan
"Le sexe masculin disséqué et métamorphosé par Nikita Kadan à la galerie Poggi" par Thibaut Wychowan
NUMÉRO ART
Larissa Fassler
Critical Cartography
Currier Museum, Manchester (US)
Durant l'été 2019, Larissa Fassler a exploré Manchester alors qu'elle était artiste en résidence au Currier Museum of Art. Elle a passé du temps à parcourir le centre-ville de Manchester, à observer, à esquisser et à cartographier les mouvements des gens dans les espaces publics communs. Elle a fait des recherches sur la planification, l'histoire, la communauté et les questions sociales de la ville, et s'est entretenue avec des membres de la communauté.
Après une période de réflexion, Fassler a créé quatre nouveaux dessins monumentaux qui reflètent ses impressions du centre-ville de Manchester à travers des compositions complexes comprenant des cartes, des annotations et des images. Ses ?uvres explorent l'utilisation des espaces publics, le rôle des organisations communautaires dans le soutien des besoins des citoyens et les effets de la pauvreté sur la santé physique, mentale et émotionnelle d'une communauté.
Larissa Fassler se concentre sur les relations symbiotiques entre les personnes et les lieux. Elle s'intéresse à la façon dont l'architecture des villes affecte les gens, tant psychologiquement que physiquement.
Larissa Fassler (née en 1975, Vancouver, Canada) vit et travaille à Berlin depuis 1999. Elle a obtenu une licence en beaux-arts à l'université Concordia de Montréal et une maîtrise en beaux-arts de Goldsmiths, à l'université de Londres. Son travail a fait l'objet d'expositions internationales et fait partie de nombreuses collections publiques et privées.
https://www.youtube.com/watch?v=p_mktXO138Y&feature=youtu.be
Anna-Eva Bergman
Rare Unreleased Paintings From Foundation Hartung Bergman
Art Basel OVR
Alors que le Musée Reina Sofía lui consacre une exposition majeure, nous sommes ravis de présenter pour Art Basel OVR une sélection unique de peintures rares d'Anna-Eva Bergman des années 50 jusqu'au début des années 80, provenant exclusivement de la Fondation Hartung-Bergman (Antibes, France). La deuxième édition d'Art Basel OVR aura lieu du mercredi 28 octobre au samedi 31 octobre 2020.
- Date d'ouverture VIP : Mer. 28 octobre 2020 - 12h CET
- Visite virtuelle de l'exposition du Reina Sofía par Thomas Schlesser : vendredi 30 octobre 2020 - 16h CET
- Date d'ouverture au public : 30 octobre 2020 - 12h CET
- Date de clôture : 1er novembre 2020 - 12h CET
Anna Eva Bergman a fait l'objet d'une redécouverte historique spectaculaire au cours des dernières années, un processus qui culmine aujourd'hui avec une exposition majeure au Musée Reina Sofia, et une autre rétrospective majeure à venir au Musée d'art moderne de Paris et à la National Gallery d'Oslo en 2023/2024.
Si de son vivant, elle a été une artiste active de la scène européenne d'après-guerre, en étant notamment mariée à Hans Hartung, son œuvre singulière transcende les frontières géographiques et esthétiques, se rapprochant davantage de l'œuvre du Groupe Zéro et de l'École de New York que de l'École de Paris proprement dite. Elle fait partie d'un groupe d'artistes qui ont cherché à atteindre une intensité maximale tout en réduisant leurs moyens d'expression au strict minimum, à l'instar d'Agnes Martin, avec qui elle partageait de nombreux attributs esthétiques. Sa trajectoire après la guerre est similaire à celle de Barnett Newman, qu'elle a également rencontré : une grande rareté de production, et une ambition de renouveler complètement la peinture par la purification.
C'est sa "modernité contemporaine" qui suscite aujourd'hui l'intérêt des musées du monde entier, car son œuvre élargit le concept même de modernité tandis que sa contemporanéité fascine le spectateur d'aujourd'hui.
À l'occasion de la date d'ouverture VIP d'Art Basel OVR, Thomas Schlesser, le directeur de la Fondation Hartung-Bergman, aura le plaisir de présenter les œuvres d'Anna-Eva Bergman lors d'une visite virtuelle sur Zoom le 30 octobre à 16h CET.
Anna-Eva Bergman
Du Nord au Sud, Rythmes
Palais Velázquez, Musée Reina Sofia, Madrid (ES)
Commissaires de l'exposition : Nuria Enguita et Christine Lamothe
L'artiste norvégienne Anna-Eva Bergman (1909-1987) considérait le rythme comme un élément structurel de la peinture, un rythme découlant de l'utilisation de matériaux spécifiques - feuille de métal, feuille d'or, argent, cuivre -, de formes, de lignes et de couleurs. Au début de sa carrière, son travail a été façonné par l'influence des artistes allemands de la Nouvelle Objectivité, mais à partir des années 1950, il a subi un changement radical car elle s'est concentrée sur l'abstraction picturale, construisant un monde particulier autour de la ligne et du rythme. Le paysage est également devenu un cadre de référence essentiel dans son œuvre : motifs naturels, mythologie scandinave - planètes, montagnes, bateaux, fjords - et lumière nordique.
Sa relation avec l'Espagne a commencé en 1933, lorsqu'elle a vécu à Minorque pendant un an avec son partenaire, Hans Hartung. En 1962, elle se rend à Almería, un voyage qui sera déterminant pour la définition de son œuvre. C'est là qu'elle réalise ses premières peintures d'horizon, un motif sur lequel elle reviendra lorsqu'elle peindra à nouveau des paysages norvégiens. Ce lien entre la Norvège et l'Espagne - au nord et au sud - a donné lieu à des similitudes formelles, mais avec des tonalités très différentes, entre les deux paysages.
Les pierres sont un autre élément récurrent dans l'œuvre de Bergman, qui fait surface au début des années 1970 après des voyages en Espagne et au Portugal, et dont elle fait la démonstration dans sa série Pierres de Castille (Stones of Castile, 1970).
Au cours de ses voyages, l'artiste a également pris des dizaines de photographies qu'elle a utilisées comme piste, mémoire et souvenir, peignant ses paysages à partir de la distance entre la peinture et ce qui est perçu et se transforme au fil du temps.
Dario Villalba
LE PARI(S), Semaine de l'Art
Galerie Poggi, Paris (FR)
La Galerie Poggi est heureuse de participer à La Semaine de l'Art du 19 au 25 Octobre 2020, présenté par le Comité Professionnel des Galeries d'Art (CPGA), en partenariat avec Artsy, qui a fait LE PARI(S) de recenser et valoriser les nombreuses initiatives proposées lors de cette semaine de l'art à Paris.
À cette occasion, la Galerie Poggi a invité la Galerie Luis Adelantado (Valence) à investir son nouvel espace avec des photographies de l'artiste Darío Villalba.
Figure essentielle de l’art espagnol des années 1960, Darío Villalba s’est tourné très tôt vers une pratique picturale de la photographie. Ses expérimentations l’ont amené à travailler avec des matériaux chimiques inhabituels (méthacrylate, peinture bitumineuse), afin de faire apparaître le résultat de ses collages directement sur son support. En se tournant vers la pratique picturale de la photographie, le pathos des personnages qu'il représente entraîne l'agitation de moments de transition, du changement, de l'incapacité de retenir son propre corps et celui des autres dans le balancement de la vie et du désir humain.
La galerie sera ouverte exceptionnellement le Dimanche 25 octobre, de 11h à 19h, où vous pourrez (re)découvrir les expositions inaugurales de Kapwani Kiwanga et de Wesley Meuris.
Kapwani Kiwanga
Victoire de Kapwani Kiwanga, Lauréate du 20e Prix Marcel Duchamp
Lundi 19 octobre 2020, le jury s’est réuni pour choisir le lauréat du Prix Marcel Duchamp 2020 parmi les quatre artistes nommés pour cette édition : Alice Anderson, Hicham Berrada, Kapwani Kiwanga et Enrique Ramirez. Ces délibérations ont fait suite à une présentation des artistes par leurs rapporteurs, soit respectivement : Annabelle Gugnon, Jean-Jacques Aillagon, Emanuele Coccia, Angeles Alonso Espinosa.
Le jury composé de sept personnalités - Bernard Blistène, Gilles Fuchs, Chris Dercon, Michèle Guyot-Roze, Gitte Ørskou, Akemi Shiraha et Marie-Cécile Zinsou - a attribué le Prix Marcel Duchamp 2020 à Kapwani Kiwanga.
Nous aimerions aussi remercier tout particulièrement Emanuele Coccia, qui a défendu l’artiste devant le jury international, ainsi que le Centre Culturel Canadien et Fleurs d’ici pour leur soutien précieux dans la réalisation de l’exposition au Centre Pompidou.
En parallèle de l’exposition au Centre Pompidou, la galerie présente le projet ‘Nations’ que nous espérons pouvoir vous faire découvrir avant le 20 novembre prochain.
La galerie a initié sa collaboration avec Kapwani Kiwanga en 2015, lors de l’exposition ‘Hysterical Materialism’, et a réalisé depuis une dizaine de projets avec elle en France et à l’international.
Félicitations à Kapwani !
Babi Badalov
L'art tissu dans les collections de Daniel Cordier et des Abattoirs
Les Abattoirs - Musée FRAC Occitanie Toulouse (FR)
Cette exposition se consacre exclusivement au tissu sous toutes ses formes : tissé, cousu, tendu, coupé, déchiré, détourné, brodé, peint, façonné, porté etc. De nombreuses œuvres sont extraites de la collection Daniel Cordier, donnée au Musée National d'art moderne - Centre Georges Pompidou et déposée aux Abattoirs. Ces créations de tous les continents sont mises en regard d'artistes contemporains.
Nikita Kadan
The Sweetest Song of Sorrow - Solo Show
Voloshyn Gallery, Kiev (UKR)
"À la place du matérialisme historique se trouve un fatalisme lugubre en alliance avec un esthétisme tout aussi lugubre. Des militants anonymes proposent de recouvrir la figure de Shchors avec du latex noir, et l'Institut du souvenir national soutient cette idée.
Il est nécessaire de ne pas "lancer une discussion" - il faut une stabilité individuelle dans la négativité de chacun. "Non !", parfait dans sa confiance. La mélancolie et la critique doivent former ensemble une forme extrêmement claire de pure négativité, de saisie, une fosse qui est essentiellement le meilleur monument, une forme parfaite de commémoration, un trou noir qui absorbe à la fois la honte et la gloire.
Le rêve de l'esprit est créatif, proactif et plein de bonnes intentions. Nous n'avons pas besoin d'une "décomunisation créative", mais de la volonté de retirer nos mains du passé dans le temps, qui ne cesse de retrouver son propre langage par rapport à l'agonie d'aujourd'hui.
La répétition des rituels de deuil, des chants funèbres nous endort. Cependant, nous pouvons toujours retourner le rituel contre eux. Le deuil pour l'avenir est la négation la plus forte possible de l'impossibilité de cet avenir.
"L'art crie "Réveillez-vous !". D'une voix rauque, pas pour la première fois et pas pour la dernière fois dans l'histoire." Nikita Kadan.
La galerie est ouverte du mercredi au dimanche de 11h00 à 18h00
L'entrée est gratuite avec des masques de protection.
Kapwani Kiwanga
PLOT
Installation à la Haus der Kunst de Munich (DE)
Le projet PLOT de Kapwani Kiwanga à la Haus der Kunst München consiste en une série d?interventions et d?événements artistiques, pour lesquels des sculptures et des installations seront présentées dans le hall central, les colonnades et dans le paysage environnant du musée, remettant en cause la notion de sphère publique.
Ce projet fait partie du programme culturel lié à la présence du Canada en tant qu?invité d?honneur à la Foire du livre de Francfort. Il est soutenu par le Conseil des arts du Canada et le gouvernement du Canada.
Commissaire : Damian Lentini
Kapwani Kiwanga
New Work
FKA Witte de With (NL)
Pour sa première exposition personnelle aux Pays-Bas, Kapwani Kiwanga présente New Work au FKA Witte de With à Rotterdam, du 20 septembre 2020 au 14 février 2021.
L'exposition est organisée par la commissaire invitée iLiana Fokianaki, et coordonnée par Wendy van Slagmaat-Bos.
Bertrand Lamarche
"Un autre monde dans notre monde" (group show)
Frac Grand Large-Hauts-de-France, Dunkerque (FR)
Comment apprivoiser l’étrangeté du monde ? Actant l’échec d’une approche trop rationnelle, l’exposition est un voyage qui nous invite à sonder ses mystères. Elle propose de découvrir le réalisme fantastique, mouvement majeur de la contre-culture des années 1960, à travers les œuvres d’artistes contemporains qui remettent en question les savoirs dominants et hybrident les connaissances scientifiques et ésotériques.
Petit frère mutant du surréalisme, le réalisme fantastique, créé par Louis Pauwels et Jacques Bergier autour de la revue Planète (1961-1972), est un état d’esprit qui prône la conquête de nouveaux territoires de réflexion, mêlant le rationnel et le fantastique, les sciences, l’histoire et la philosophie. Des éléments de contexte rappellent l’importance populaire de ce mouvement et nous plongent dans une période charnière de l’histoire : les années 1960 portées par une confiance dans les progrès de la connaissance.
L’exposition présente un corpus étendu et diversifié d’œuvres qui réactualisent cette approche à l’aune des questions contemporaines et des avancées technologiques et scientifiques. Extravagantes, hermétiques, sensuelles, les œuvres convoquent les survivances de cultures traditionnelles, mythique ou magique, invitent à sonder les états de conscience modifiés, les limites de nos perceptions sensorielles, les codes cachés de la nature et les lois encore indéchiffrables qui régissent le cosmos.
Est-ce parce qu’elles conservent toujours une part de mystère, que ces œuvres nous rendent plus sensibles à l’étrangeté du monde ?
Exposition réalisée dans le cadre de MuséoSciences, en partenariat avec le Fonds de dotation agnès b., le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Fresnoy – Studio national des arts contemporains et le LaM.
Larissa Fassler
Étendue, corps, espace. Olivier Debré et les artistes-architectes
Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (FR)
Une exposition organisée dans le cadre du centenaire de la naissance d?Olivier Debré (1920 - 2020)
Commissariat : Isabelle Reiher, Directrice et Marine Rochard, Chargée d?expositions
Kapwani Kiwanga
Nines Lives
The Renaissance Society, Chicago (US)
Exposition collective de Kapwani Kiwanga, avec Marwa Arsanios, Raven Chacon, Bethany Collins, Tamar Guimarães, Kapwani Kiwanga, H??ng Ngô, Aliza Nisenbaum, Alison O'Daniel, Toyin Ojih Odutola, Elle Pérez, Charlotte Prodger.
Nine Lives prend forme autour d'un ensemble diversifié de protagonistes, comme si cette exposition était un recueil de nouvelles ou d'essais personnels, racontés à partir de différents points de vue. Ces personnages, réels ou imaginaires, se manifestent dans les ?uvres de l'exposition, qui offrent un accès intime mais imparfait à leur vie individuelle. Chaque ?uvre contient l'impression résiduelle d'un moment, d'un voyage, d'un effort ou d'une pensée, avec des degrés de lisibilité variables. À mesure que ces personnes se déplacent tranquillement dans leur environnement quotidien ou naviguent dans des circonstances plus extraordinaires, de plus grandes dimensions commencent également à émerger. Si la notion de soi reste centrale dans l'exposition, ce soi se déplace en relation avec la société et l'histoire, avec une tension permanente entre l'expérience publique et privée. Chacun est le personnage principal de l'histoire de sa propre vie, mais une histoire donnée recoupe celles qui sont écrites ou entretenues par d'autres personnes.
Des motifs de lecture, d'écriture et de traduction apparaissent tout au long de l'exposition. Cela prend des formes familières, comme des livres, des journaux et des documents d'archives, mais les artistes pensent aussi à ce genre d'activités de manière plus large : comment les textiles peuvent aussi être des textes, par exemple, ou comment une partition musicale attend d'être jouée. En réunissant les ?uvres de onze artistes, Nine Lives évalue la façon dont les histoires sont racontées, où elles peuvent être trouvées et quels peuvent être leurs effets, au sein de vies individuelles et à une échelle plus collective. Toutes les histoires ne sont pas racontées au présent et beaucoup d'entre elles nous suivent dans le passé, infusant la vie quotidienne, transmise à travers le langage mais aussi dans nos corps. Ainsi, certains des artistes de Nine Lives s'interrogent également sur la manière dont les traces du passé sont interprétées ou comprises. Ils développent de nouvelles appréciations de l'histoire, telle qu'elle est ressentie ici et maintenant, et comment elle peut être réexaminée ou réécrite.
Cette exposition fait partie de la Feminist Art Coalition, une vaste plateforme de projets inspirés par la pensée, l'expérience et l'action féministes qui se déroulera dans des dizaines de musées du pays à partir de l'automne 2020. Sur cette toile de fond, Nine Lives fait écho à divers héritages féministes, en particulier des artistes et des cinéastes qui ont exploré ce que c'est pour les femmes de raconter leurs propres histoires ou de faire de la place pour des récits autrement obstrués ou non écrits. Alors que les dialogues féministes continuent d'évoluer, Nine Lives montre comment ces efforts se sont étendus pour inclure de plus grandes multiplicités, géographies et identités de genre.
Commissaires : Karsten Lund and Caroline Picard.
Sophie Ristelhueber
Sophie Ristelhueber - Épaisseur du temps / Photographique
Topographie de l'art, Paris (FR)
Les pratiques photographiques en s’articulant autour des notions d’instant, de durée, de répétition ou encore de flux, interrogent visiblement la question d’une temporalité spécifique à ce médium. La photographie offre l’illusion d’un temps suspendu et a participé aussi à celui d’un rêve d’éternité. Avec la photographie, il s’établit un nouvel espace-temps, interstitiel et neutre, « hors-temps » ritualisé, comme si le moment même de la prise de vue était déjà un moment hors du réel.
Babi Badalov
Présentation d'Archives : Art Postal & In Vitro
Musée d?Art Contemporain d'Anvers (FR)
À partir des multiples archives d?art postal, comme les archives de l?ICC, la succession de Jef Lambrecht, les archives de Jan van Veen et la récente donation d?objets d?art postal de la famille Bex-De Deyne, le M HKA reconstitue quelques échanges historiques d?art postal.
La présentation comporte des lettres, des cartes postales, des affiches et des collages de Walter Beckers, Guy Bleus, André Cadere, Luc Deleu, Filip Francis, Jef Lambrecht, Carla Meertens, Christine Steel, Endre Tot, Johan Van Geluwe, Han Van Meeuwen et Jan Verhaeghe.
Le projet In Vitroa été lancé en complément de la présentation d?art postal. Dix-sept artistes ont été invités à créer une ?uvre sur une feuille au format A2. Chaque ?uvre est produite en une édition de 100 et envoyé à chaque personne qui s?inscrit sur notre liste de diffusion nationale. Les originaux seront exposés au musée.
Artistes: Nel Aerts, Babi Badalov, Guy Bleus, Kasper Bosmans, Marlies De Clerck, Arpaïs Du Bois, Maika Garnica, Carlos Ginzburg, Paul Hendrikse, Nikita Kadan, Basim Magdy, Bart Prinsen, Laure Prouvost, Kelly Schacht, Charline Tyberghein, BEN Vautier, Eleanor Wright
Sophie Ristelhueber
Sophie Ristelhueber - Critical Zones
ZKM Center for art and media, Karlsruhe (DE)
For a long time the reactions of Earth to our human actions remained unnoticed, but in recent times with the protest movement Fridays for Future climate crisis has moved into public consciousness. The thought exhibition "CRITICAL ZONES" invites us to deal with the CRITICAL situation of the Earth in various ways and to explore new modes of coexistence between all forms of life.
Kapwani Kiwanga
A Million Roses for Angela Davis [group show]
SKD - Die Staatlichen Kunstsammlungen Dresden, Dresde (DE)
Le point de départ de ce projet d'exposition est la culture artistique et visuelle des mouvements de solidarité internationale de l'ex-RDA. Angela Davis (*1944), symbole des droits civils et des mouvements sociaux mondiaux, fait campagne contre les inégalités depuis des décennies.
Kapwani Kiwanga
Prélude
Fondation LUMA, Arles (FR)
Le propos de l'exposition Prélude sera axé sur des thèmes liés à la nature et au concept de la vie dans un contexte artistique. Les oeuvres sélectionnées pour ce projet inviteront le spectateur à plonger dans des environnements et des récits qui abordent des scénarios sociaux, politiques et spéculatifs du présent et de l'avenir. L'exposition conçue par Tom Eccles et Hans-Ulrich Obrist, co-directeur artistiques et Vassilis Oikonomopoulos, senior curator de Luma Arles, évoquera l'intense fertilisation croisée des disciplines artistiques et des médias qui existe aujourd'hui, ainsi que les riches liens entre l'art et d'autres disciplines.
Kapwani Kiwanga
A Certain Distance [solo show]
Centre d'art contemporain d'Ivry, le Crédac, Ivry sur Seine (FR)
Avec l’aide de l’équipe du Crédac, Kapwani Kiwanga lance une invitation aux acteurs locaux ainsi qu’à des chercheurs, intellectuels, artistes, musiciens, danseurs, auxquels elle propose d’intervenir au sein d’un décor sculptural sous la forme de discussion, conférence ou performance pour échanger autour des questions soulevées par son projet.
Kapwani Kiwanga
FRANK WALTER A Retrospective [group show]
Museum für Moderne Kunst, Francfort-sur-le-Main (DE)
L'œuvre de l'artiste originaire d'Antigua-et-Barbuda Frank Walter (1926-2009) comprend de nombreuses peintures, dessins, sculptures, écrits et enregistrements sur bande magnétique qui seront exposés pour la première fois dans un musée.
Les œuvres de John Akomfrah, Khalik Allah, Kader Attia, Marcel Broodthaers, Birgit Hein, Isaac Julien, Julia Phillips, Howardena Pindell et Rosemarie Trockel tournent autour du colonialisme dans les Caraïbes dans le passé et le présent ainsi que des contextes intellectuels de la pensée coloniale et post-coloniale. Elles abordent le régime visuel du racisme et décrivent les complexités de l'identité, de la classe et de la racialisation. Julien Creuzet, Kapwani Kiwanga et Carolyn Lazard ont produit de nouvelles œuvres spécialement pour l'exposition.
Larissa Fassler
"NOT ENOUGH PERFUME, TOO MANY PUDDLES" : MARKING THE 150th ANNIVERSARY OF HANS BALUSCHEK'S BIRTH [gr
Bröhan-Museum, Berlin (DE)
"Larissa Fassler - Psychogéographie de Berlin
Bien que le système politique, la société et les arts aient considérablement changé depuis la production artistique de Baluschek il y a plus de 100 ans, nombre des thèmes qu'il a abordés sont toujours d'une grande actualité : le manque de logements abordables, l'immigration, l'injustice sociale et l'impact des nouvelles technologies sur la vie et le travail.
Les travaux de Larissa Fassler sont le fruit d'années d'étude des structures urbaines qui ont été combinées à partir d'observations personnelles, de mesures numériques et de travaux d'archives historiques. Ses images montrent non seulement clairement les informations explosives sur les réalités politiques, économiques et sociales d'un lieu, son passé et son présent, mais comme un documentaire, elles rendent les interconnexions entre ces niveaux esthétiquement tangibles.
Sont exposées des oeuvres liées à des lieux de Berlin-Kreuzberg qui fustigent l'embourgeoisement, le manque de logements et les structures du pouvoir économique, ce qui ferme non seulement un cercle thématique, mais aussi biographique : pendant l'enfance de Baluschek à Berlin, sa famille a été obligée de déménager cinq fois en dix ans, toujours près de Hallesches et de Kottbusser Tor, dans ce qui était alors de nouveaux lotissements".
Kapwani Kiwanga
Things Entangling [group show]
Museum of Contemporary Art Tokyo, Tokyo (JA)
Le Museum of Contemporary Art Tokyo et KADIST présentent l'exposition Things Entangling, point culminant d'une importante collaboration à long terme entre conservateurs. Arbres, fossiles, livres, artefacts, voilà quelques-uns de nos compagnons de vie et de sens dans un monde où les réalités et les histoires se heurtent et se réverbèrent continuellement. Cette exposition présente des œuvres de douze artistes/groupes qui tracent et animent les trajectoires, les liens et les mutations des choses qui entrent en résonance avec un temps et un lieu précis. Ces choses peuvent être des objets matériels ou des sujets vivants, mais elles sont aussi des médiateurs de sens, d'idéologie et de mémoire. Lorsque les pratiques de ces artistes invoquent l'anthropologie, l'archéologie ou l'historiographie pour rechercher un enracinement, elles visent moins à fouiller ou à clarifier le passé qu'à ouvrir une nouvelle politique d'interprétation pour construire le présent.
Orientalisms [group show]
Babi Badalov, Bady Dalloul
IVAM - Institut Valencià d'Art Modern, Valence (ES)
The constructions of images of the near East and of North Africa (1800-1956)
Orientalism, by the Palestinian thinker Edward Said (1935-2003), was published in 1978. It revealed how the East was constructed as the counterpart of the West by the discipline that gave the book its title. Orientalism was based on a series of stereotypes that corresponded to the interests of political and economic powers. Those clichés are still maintained today and they define the images of the East that we consume in the West, in the media and in films and advertisements.
This exhibition seeks to analyse and question some of those commonplaces in the images that were produced between the time of the Napoleonic campaign in Egypt and Syria (1798-1801) and 1956, the year when Morocco and Tunisia gained their independence. The show highlights the way in which avant-garde movements established relationships with Oriental ?exoticism? in their attempt to break away from the canon of tradition.
Kapwani Kiwanga
HAVE YOU SEEN A HORIZON LATELY? [group show]
MACAAL - Musée d'Art Contemporain Africain Al Maaden, Marrakech (MA)
Cette exposition, dont le titre est tiré de la magnifique chanson de l'artiste japonaise Yoko Ono, invite à voir le monde autrement. Comme un voyage poétique, le Musée d'Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) nous invite à parcourir les ?uvres d'artistes internationaux émergents et établis, qui, de manière sensible et engagée, remettent en question leur environnement, puisant dans leur propre vécu.
Kapwani Kiwanga
Counter-Illumination
BC Hydro Dal Grauer Substation Public Art Project - Capture Photo Festival, Vancouver (CA)
Pour le Capture Photography Festival de 2020, Kapwani Kiwanga a créé Counter-Illumination (2020), présentée sur la façade du bâtiment Dal Grauer. La façade en verre de cette structure moderne est revêtue de l'œuvre de l'artiste.
Bady Dalloul
Notre monde brûle [group show] Cycle Fragmenter le monde
Palais de Tokyo, Paris (FR)
L’exposition Notre monde brûle propose un regard engagé sur la création contemporaine depuis le Golfe Persique où les guerres et les tensions diplomatiques n’ont cessé de déterminer l’histoire de ce début de XXIe siècle. Le titre fait explicitement référence aux drames humains que génèrent les conflits successifs dans cette région tout en intégrant de manière plus large les catastrophes écologiques incarnées par les immenses feux de forêt destructeurs de l’Amazonie à la Sibérie en passant par la Californie. Mais le feu n’est pas uniquement l’affirmation d’un péril. De façon ambivalente, il est aussi le symbole du formidable élan démocratique que connait cette même région à travers les Printemps arabes.
Commissaire : Abdellah Karoum
Co - commissaire : Fabien Danesi
Kapwani Kiwanga
[group show]
Dhaka Art Summit, Dhaka (BD)
Le Dhaka Art Summit (DAS) est une plateforme internationale et non commerciale de recherche et d'exposition pour l'art et l'architecture liées à l'Asie du Sud. Basé au Bangladesh, le DAS est un exercice de partage des connaissances dont chaque édition répond de manière dynamique à son époque.
Kapwani Kiwanga
Kapwani Kiwanga
Pasquart Kunsthaus, Biel/Bienne (CH)
Dans son travail, l'artiste franco-canadienne Kapwani Kiwanga (née en 1978, Hamilton, CA) questionne les façons dont l'écriture de l'histoire, les systèmes de pouvoir et la production de connaissances fonctionnent, sapant la compréhension officielle de la vérité en élargissant l'histoire avec la croyance populaire, la spiritualité, la magie et la mythologie. Elle réagit en particulier à la dynamique du pouvoir de l'architecture et examine l'effet des bâtiments publics sur le corps humain, en se concentrant sur les éléments de conception et sur les formes de surveillance raciste.
Cette exposition solo sur 800 m2 reflétera la carrière de Kiwanga avec une sélection d'?uvres significatives et représentatives et de nouvelles pièces spécifiques au site. Elle fonctionnera comme un récit qui met l'accent sur l'impact de l'architecture disciplinaire et des éléments spatiaux sur le corps humain ainsi que sur la recherche d'histoires et de récits post-coloniaux dans lesquels la vérité et la fiction sont combinées.
Kapwani Kiwanga vit et travaille à Paris. Elle a reçu le Sobey Art Award (CA) et le Frieze Artist Award (USA) en 2018.
Bertrand Lamarche
Closer Music - Performance "Kate and the Time Machine"
Lafayette Anticipations, Paris (FR)
Kapwani Kiwanga
Made of Honey, Gold, and Marigold [group show]
The Robert McLaughlin Gallery, Oshawa (CA)
Made of Honey, Gold, and Marigold est une exploration contemporaine du soleil, en tant qu'activateur de l'engagement sensoriel, provoquant des contemplations plus profondes sur la sensualité, l'érotisme, le plaisir et la politique du désir. Inspirées par les descriptions que Dionne Brand a faites de sa jeune protagoniste Maya et de sa conscience de soi en éveil, les ?uvres sélectionnées de Kapwani Kiwanga, Kosisochukwu Nnebe et Rajni Perera attirent l'attention sur une écologie sensorielle à plusieurs niveaux qui tisse ensemble l'incarnation, l'espace et le rayonnement du soleil.
Kapwani Kiwanga
Walls Turned Sideways: Artists Confront the Justice System [group show]
Tufts University Art Galleries, Medford (US)
Artists Confront the Justice System présente des œuvres d'artistes de tout le pays qui traitent du système de justice pénale, de l'incarcération de masse et du complexe pénitentiaire industriel. Représentant toute la gamme de la production artistique contemporaine réalisée en atelier et dans le domaine social, l'exposition comprend des œuvres d'art qui prennent pour sujet les questions de justice sociale et qui positionnent les systèmes pénitentiaires et judiciaires comme des structures à démanteler par la critique institutionnelle.
Babi Badalov
"9Kg d'Oxygène" & "Après le Débordement" [group show]
La Galeria Municipal do Porto, Porto (PT)
UNE EXPOSITION DE :
Un certain manque de cohérence
ARTISTES : Babi Badalov, Daniel Barroca, António Bolota, Camilo Castelo Branco, Merlin Carpenter, Rolando Castellón, June Crespo, Luisa Cunha, Stephan Dillemuth, Loretta Fahrenholz, Pedro G. Romero, Dan Graham, Alisa Heil, Mike Kelley, Ruchama Noorda, Silvestre Pestana, Josephine Pryde, Xoan Torres
La Galeria Municipal do Porto a mis au défi le projet Uma Certa falta de Coerência (Un certain manque de cohérence) de développer un exercice qui partirait du problème de la relation entre la pratique de conservation indépendante (et autogérée par les artistes) et le contexte institutionnel des expositions. Un certain manque de cohérence développe son travail de manière indépendante depuis 2008, dans un petit espace de la rue Caldeireiros, où la respirabilité de l'air est souvent remise en question "comme s'il y avait moins de 21 % d'O2 que d'habitude". La comptabilité de l'oxygène nous parle de sa rareté, de l'économie de l'effort et de la dépendance. Face à l'impossibilité de transférer cette atmosphère et ses défis, le projet de la Galerie municipale testera ses propres politiques de production et ses propres formes de compréhension, en prenant comme point de départ l'exercice de la survie dans des conditions défavorables et soumises à l'oppression institutionnelle, le sens de l'amitié et des échanges désintéressés en période d'individualisme extrême et d'hypercapitalisation, l'enlèvement de liberté par bon goût et la fantaisie du professionnalisme et de la présentation.
Wesley Meuris
noWhere [group show]
Stedelijk Museum Actuele Kunst SMAK, Gand (BE)
En 1992, le philosophe et anthropologue français Marc Augé décrivait le "non-lieu" comme un site universel dépourvu d'identité sociale ou architecturale ; un produit typique de notre super-modernité occidentale qui, grâce à son "statut intermédiaire", n'obtiendra jamais le statut de lieu pleinement humanisé. Les aéroports, les chambres d'hôtel, les stations de métro et les autoroutes sont des exemples de " non-lieux " cités par Augé, bien que les musées puissent également être candidats à cette désignation. En raison de leur nature impersonnelle, anonyme et transitoire, les " non-lieux " suscitent toute une gamme de sentiments indéfinissables, allant de l'" unheimlichkeit " (étrangeté), la nostalgie, le détachement et la déshumanisation, à un désir ou à une attente d'exotisme, de fuite, de liberté ou d'avenir plus radieux.
Si le " non-lieu " est interprété d'un point de vue socio-anthropologique, en raison de son caractère anonyme et de son effet sur la psychologie humaine, de nombreux artistes semblent au contraire le comprendre comme utopique. Pour eux, le " non-lieu " est une métaphore du désir d'un lieu où règne une autonomie pure, tant par rapport à l'art lui-même qu'à la société dans laquelle il se situe. Quoi qu'il en soit, la majorité des ?uvres présentées dans cette exposition dépeignent non seulement une interaction détachée, distante, distante et aliénée avec la réalité super-moderne et fugace d'aujourd'hui, mais elles tolèrent aussi rarement d'autres ?uvres dans leur voisinage. D'où la décision de les présenter ici comme indépendants les uns des autres, comme des " non-places " entre site concret et espace mental, entre quelque part et nulle part, ici et maintenant, et là et là et puis.
Avec des ?uvres des artistes Maurice Blaussyld, Dirk Braeckman, Jean-Marc Bustamante, Johan De Wilde, Alberto Garutti, Mark Manders, Wesley Meuris, Reinhard Mucha, Dennis Oppenheim, Paul Thek, Jan Vercruysse, Henk Visch et Lawrence Weiner.
Babi Badalov
Soul Mobilisation
La Verrière, Hermès, Bruxelles (BE)
Pour le troisième volet du cycle « Matters of Concern | Matières à panser » initié en avril 2019 à La Verrière, l?espace bruxellois de la Fondation d?entreprise Hermès, le commissaire Guillaume Désanges présente une exposition personnelle de l?artiste azéri vivant en France, Babi Badalov.
« La pratique généreuse et foisonnante de Babi Badalov explore de manière concrète ? à travers dessins, collages, éditions, peintures sur murs, tissus et objets ? les liens entre les images et les mots, et la manière dont la non-maîtrise d?une langue réinvente nos relations au savoir, mais aussi aux autres et au monde, sur le mode de l?étrangeté, de l?altérité et de la poésie. Entre art brut, clas- sicisme, baroque et punk, ses ?uvres jouent avec virtuosité des formes et des couleurs, usant volontiers de l?arabesque dans l?écriture des mots et slogans sur tous types de supports. Cette calli- graphie obsessionnelle, qui est la marque de son art, expérimente une plasticité du langage à travers des jeux de mots, des répétitions et des homophonies, mis en relation avec des images et des matières. Proche du gra ti, elle reste marquée par le décoratif et l?ornement, révélant des liations entre le dessin et l?écriture que l?Occident a e acées, mais qui existent notamment dans la tradi- tion musulmane, dont l?artiste est en partie issu. Utilisant des mate?riaux précaires ou de récupération, dans une esthétique de l?urgence et de la nécessité, ce travail reléve d?un artisanat singuliérement stylisé, qui fait preuve d?une grande dignité, voire d?une indéniable séduction, malgré une pauvreté des moyens. À travers cet outil de communication direct, l?artiste aborde des questions sociales et géopolitiques qui font écho à sa propre vie. Intégration culturelle, mondialisa- tion, migration, genre, activisme, post-colonialisme : autant de sujets et motifs qui peuplent sa poésie graphique. C?est même toute une gamme de dénonciations des positions dominantes du monde qu?il interprète, dans une pratique actualisée de l?agitprop. »
Extrait du texte de Guillaume Désanges
Larissa Fassler
Ubiquitous Surfaces [group show]
Seager Gallery, Londres (GB)
OPEN SPACE présente Ubiquitous Surfaces, une exposition qui explore deux types de surfaces devenues partie intégrante de l'expérience humaine : les surfaces de la ville et les surfaces des images, la façade architecturale et l'écran. Les deux ne sont pas séparés, mais ils se ressemblent de plus en plus ; la décoloration d'une façade rappelle aujourd'hui davantage une image dégradante.
Ubiquitous Surfaces réunit des œuvres de neuf artistes basés à Istanbul, ainsi que des œuvres de la collection Huma Kabakc? Prenant Istanbul comme étude de cas, les œuvres des artistes explorent collectivement comment la production et l'enregistrement d'images façonnent notre relation avec la ville. L'exposition fait suite à une série de conférences, intitulée Not / Seeing The City, qui a eu lieu au SALT à Istanbul, avec les artistes Oddviz Collective, Alper ?en (Art?ki?ler Collective) et Serkan Taycan, qui ont discuté du développement des technologies de vision et de leur place dans la compréhension des transformations urbaines.
Les œuvres de Serkan Taycan, Larissa Fassler et Erdal ?nci font toutes référence à Taksim Square, un espace public politiquement significatif à Istanbul. A travers différents moyens de création d'images, des GIF à la cartographie, les artistes suivent les mouvements de surface des personnes sur l'espace concret, observant, traçant et réarrangeant leurs interactions. Oddviz Collective, Kerem Ozan Bayraktar et Lara Ögel examinent de plus près les surfaces actuelles des murs, des façades et des rues, qui sont devenues les sites d'inscription des histoires politiques. Les surfaces avec lesquelles ils jouent sont les interfaces entre la ville et ses habitants, porteuses d'expressions et d'érosions. Ara Güler, Berkay Tuncay, Art?ki?ler Les œuvres de Collective & Sevgi Ortaç interrogent comment les images construisent la mémoire visuelle collective de la ville. Depuis la photographie analogique du milieu du siècle jusqu'aux caméras pratiques et aux jpegs cassés, ils examinent la façon dont les images diffusent le sens et affectent.
Tous ces artistes enregistrent, documentent, reproduisent, montent, effacent et manipulent les images de la ville, soit celles qui se forment directement sur ses surfaces, soit celles qui sont transposées sur les écrans, afin de traiter la densité de l'information et trouver de nouvelles possibilités d'interaction.
Kapwani Kiwanga
Leave No Stone Unturned [group show]
Le Cube - independent art room, Rabat (MA)
Leave No Stone Unturned [Remuer la terre] est la première exposition collective au Maroc qui initie des réflexions sur la nature, la politique et les structures de pouvoir, allant du Maroc à la Tunisie, en Israël/Palestine, de l'Afrique du Sud à Haïti, à la Turquie et même aux déserts. Il est essentiel d'encourager le dialogue sur la question de la flore et des systèmes de significations, en particulier dans une perspective postcoloniale et dans un échange Sud-Sud. En fouillant dans la terre, les graines et les plantes, nous découvrons une autre nature : une nature construite non seulement par ses relations avec l'homme - souvent dans la domination et l'exploitation, et également par le respect, la spiritualité et la guérison - mais qui réclame son propre pouvoir.
Clelia Coussonnet
Nikita Kadan
FEELINGS - KUNST UND EMOTION [group show]
Pinakothek der Moderne, Munich (GE)
D'un point de vue émotionnel, 100 images, objets et films d'une quarantaine d'artistes contemporains internationaux vous invitent à aborder l'art de manière intuitive.
Qu'est-ce que l'art déclenche en nous ? Dans quelle mesure la vision de l'art dépend-elle de nos expériences et souvenirs personnels ? Quels sentiments se dégagent lorsque nous regardons des œuvres d'art alors que seule l'intuition guide notre regard ?
L'exposition FEELINGS vise à stimuler ce dialogue direct entre l'œuvre d'art et le spectateur afin de motiver un débat émotionnel intense.
Bady Dalloul
Diaspora at Home, CCA + Kadist [group show]
Center for Contemporary Arts, Lagos (NG)
Africa is often seen as a continent of people on the move. Great migrations figure in the myths of origins for many ethnic groups: for example, the Bantu expansion of movement from central Africa, the 'Hamitic myth' of migration from north to south, and even the Voortrekkers' 'Great Trek' in South Africa. These stories serve an important function in the construction of Africa and its people in the modern world. In the context of current global discourse where "South-North exodus" occupies media attention and becomes ever more precarious, statistics show that most Africans move within their own country, in rural-to-urban migration, or to other countries in the same region, therefore creating diasporas within the continent and in their own countries.
While the term diaspora is now used to refer to any migrants group and their descendants who maintain a link with their place of origin, it is rarely applied to African populations within Africa, raising the critical question: why not?
A dearth of diasporas within Africa seems strange when one juxtaposes two persistent themes that often recur in many discussions about Africa: a long history and practice of migration within the continent; and the close attachment of people and place, in particular land.
Sophie Ristelhueber
Theater of Operations [group show]
MoMA, New York (US)
This fall, MoMA PS1 will present a large-scale group exhibition examining the legacies of American-led military engagement in Iraq. While brief, the 1991 Gulf War marked the start of a lengthy period of military involvement in the country that led to more than a decade of sanctions and the 2003 Iraq War. The invasion in 2003 galvanized a broader international response, prompting anti-war protests around the globe. Though the Iraq War officially ended in 2011, artists have continued to examine these conflicts and their ongoing impacts.
Theater of Operations explores the effects of these wars on artists based in Iraq and its diasporas, as well as responses to the war from artists in the West, revealing how this period was defined by unsettling intersections of spectacularized violence, xenophobia, oil dependency, and new imperialisms. On view across the entire MoMA PS1 building, the exhibition will feature the work of over 50 artists including Afifa Aleiby, Dia al-Azzawi, Thuraya al-Baqsami, Paul Chan, Harun Farocki, Tarek Al-Ghoussein, Guerrilla Girls, Thomas Hirschhorn, Hiwa K, Hanaa Malallah, Monira Al Qadiri, Nuha al-Radi, and Ala Younis.
Babi Badalov
Mass Memory Machines [group show]
AR Pavilion, Galleria Rankka, Helsinki (FI)
Les violentes injustices, les particularités dramatiques et les trajectoires complexes des situations d'urgence qui mettent en danger les artistes - qu'il s'agisse d'Afro-indigènes brésiliens, d'Irakiens ou de Kurdes au-delà des frontières contemporaines gorgées de sang de l'ancienne Mésopotamie, d'artistes séculaires sous régimes religieux, d'Européens d'origine rom, de défenseurs de l'environnement ou même de voix contestataires face aux appels brutaux du fascisme "hydra-headed" - sont tous radicalement différent.
Du point de vue de la sécurité - là où vous, cher lecteur, vous observez - toutes ces atteintes à la dignité physique et à la liberté d'expression sont regroupées sous un seul univers : leur absence haptique. En d'autres termes, ces urgences sont à peine ressenties dans l'ici et le maintenant. Ou sentez-vous quelque chose qui érafle votre peau, écarte vos oreilles, pique vos yeux - votre propre personne - cher lecteur ?
Les urgences défilent sur les écrans, générées quelque part, par quelqu'un, par un algorithmique, d'une manière ou d'une autre. Une à une, chacune est bientôt remplacée par une nouvelle plus récente, des marrées en colère montent face à ces informations de masse (erronées). Il a toujours été plus facile de se laisser oublier.
L'édition d'Helsinki du Pavillon des Artists at Risk (AR) est une exposition de témoins et de raconteurs de premier rang ; documents vivants ; créateurs de monuments ; créateurs de machines à mémoire, de mondes dont vous avez peut-être oublié, nié ou jamais appris la langue. Traduisant l'absent physique en présence mentale : l'art de faire mémoire.
Waiting for Omar Gatlato: A Survey of Algerian Contemporary Art [group show]
Fayçal Baghriche, Djamel Tatah
Wallach Art Gallery, Columbia University, New York (US)
Waiting for Omar Gatlato is a survey of contemporary art by Algerian artists and by those in its diaspora. The project expressly refuses thematic axes, such as memory or exile, the violence of the civil war, in favor of the open-ended framework Algerian film critic and lawyer Wassyla Tamzali sets out in her eponymous volume, published in Algiers in 1979. In her book, Tamzali argues that Merzak Allouache?s 1976 feature film Omar Gatlato represents a turn toward the individual in Algerian society, their desires and the contradictions they struggle with. This exhibition proposes that an analogous ouveture vers le quotidian is taking place today's art scenes and, indeed, even in its streets.
The Algerian context is hard to integrate into a broad regional history because it is exceptional, even when viewed together with its North African neighbors, Tunisia and Morocco. The specificity of its long, intimate colonial relationship to France, the fact that it experienced a violent Islamic coalition movement in the 1990s, decades before the rise of ISIS, and the significance of its non-Arab, Muslim Berber minority in political discourse and cultural life are just a few factors contributing to this exceptionalism.
"En Attendant Omar Gatlato" is presented with full acknowledgment of this exceptionalism and the attendant impossibility both political and aesthetic of representing an artistic context that is at odds with its own national mythology. The exhibition nevertheless takes a claim for national specificity seriously, not as a way to essentialize artists from Algeria or its diaspora, but as an important structuring condition of their cultural production both at home and abroad.
Kapwani Kiwanga
The Sun Ra repatriation project
Le Fresnoy, Tourcoing (FR)
The Sun Ra Repatriation Project propose un geste artistique qui a pour but le rapatriement de Sun Ra à son lieu d'origine: Saturne. Musicien de jazz mort en 1993, Sun Ra témoigne de parvenir de Saturne et prône une philosophie «astro-black» dans laquelle il affirme son origine extraterrestre. Inspiré par la mythologie de Sun Ra, The Sun Ra Repatriation Project crée un système de communication interplanétaire sur quatre étapes: Phase I - Production d'image Un portrait robot de Sun Ra est produit à partir des interviews vidéo effectuées avec ceux qui l'ont connu. Phase II - Codage et émission Le portrait est encodé afin d'être émis par des ondes radio vers Saturne. Phase III - Réception et Observation Les informations en provenance de Saturne sont observées, enregistrées et diffusées dans l'espace d'exposition sous forme de sons. Phase IV - Analyse, Transcription, Carnet d'observation Ces informations sont analysées et transcrites régulièrement afin d'établir un carnet d'observation. Ce carnet sert d'archive et de document d'étude dans lequel se déchiffrera peut-être un message de Sun Ra confirmant son retour.
Bertrand Lamarche
Les Rythmes de l'Espace [group show]
Museo della Grafica - Palazzo Lanfranchi, Pise (IT)
Art et Science de Marconi aux ondes gravitationnelles
L?exposition, organisée par Stavros Katsanevas, propose un fascinant voyage entre art et science sur fond de découvertes passionnantes en physique contemporaine.
La découverte récente des ondes gravitationnelles issues de la fusion de trous noirs et / ou des étoiles à neutrons produisant des vibrations dans l?espace-temps, ajoute le ?rythme? ou, dans un certain sens, le ?son? de l?espace, à la compréhension millénaire de l?Univers en tant qu?image visuelle sublime mais silencieuse ; donnant l?occasion d?aborder à nouveau l?intégration de l?humain dans le cosmos, la terre et la société. Le parcours de l?exposition présente des installations, sculptures, vidéos, ?uvres graphiques et photographies réalisées par les artistes suivants: Gorka ALDA, Pavel BÜCHLER, Attila CSÖRG?, Raphaël DALLAPORTA, Raymond GALLE, Bertrand LAMARCHE, Liliane LIJN Letizia DE MAIGRET, Aitor ORTIZ, Tomás SARACENO, Jol THOMSON.
Sophie Ristelhueber
Photographies et documents - 1983 à 2018 [group show]
Frac PACA
Photographie et documents, 1983-2018 est le deuxième rendez-vous dans les murs avec une histoire de la collection du Frac. Cette exposition met en avant des problématiques liées à l’évolution de ce médium, tant au niveau de sa conservation, que de sa production et plus largement du statut de la photographie dans une société contemporaine de l’image.
Après plus de 35 ans d’existence, le Frac dispose aujourd’hui d’une collection riche de plus de 1 000 oeuvres de 540 artistes qui, tout au long de l’année, se donnent à voir sur l’ensemble du territoire régional, national et international, au rythme considérable d’un millier de prêts par an. Cinq ans après son installation dans le bâtiment de Kengo Kuma, le Frac prend le pari de consacrer chaque année une exposition à sa collection.
L’aventure des Frac n’est pas dénuée d’un grand nombre de paradoxes. Tout un chacun a son avis sur la question ce qui démontre, s’il le fallait, que nos Frac appartiennent à l’histoire collective. Et le caractère public de la collection nous conduit aujourd’hui à rendre visible au plus grand nombre ces oeuvres fortes qui rentrèrent au Frac il y a maintenant une trentaine d’années, entre 1983 et 1990. Le premier paradoxe, et non des moindres, est de parler de collection alors que nous sommes un Fonds régional d’art contemporain. Le deuxième est d’utiliser ce patrimoine contemporain en favorisant sa monstration parfois à la limite des normes de conservations en vigueur. La fortune critique des Frac est riche d’articles et points de vues divers et variés sur l’usage de ces collections financées par l’argent public. Cette valeur d’usage est importante car elle porte en elle toute la symbolique d’une collection qui se donne pour ambition de sensibiliser le plus grand nombre à l’art contemporain. C’est enfin le miroir d’une époque, et il est toujours très difficile d’écrire le récit du présent en toute objectivité.
Une forme de subjectivité totalement revendiquée et assumée car, à l’inverse d’une collection privée, constituer la collection du Frac est le fruit d’un travail collectif et de la mobilisation d’experts bénévoles qui façonnent par leurs propositions cette collection publique. Leurs choix permettent de revenir sur l’histoire du goût d’une époque, sur une actualité artistique dont on mesure à quel point elle est rythmée par un temps court et des affinités esthétiques qui n’ont de cesse de se renouveler.
Cette exposition du fonds photographique du Frac est l’occasion d’une collaboration avec le Centre Photographique de Marseille qui inaugurera également le 11 octobre un focus sur les collections photographiques du Cnap.
Sophie Ristelhueber
La vie moderne [group show]
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (FR)
Le parcours est également inspiré par les grandes étapes de la construction du bâtiment qui l’abrite, et par les grandes donations qui ont enrichi la collection jusqu’à nos jours.
En mai 1937, Paris inaugurait l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne et le musée ouvrait pour la première fois ses portes, au sein d’une aile du Palais de Tokyo. Prenant pour point de départ ce
moment fondateur, l’accrochage se déploie à partir des salles monumentales où sont présentés les Rythmes des Delaunay, évocation de ce nouveau décor de « la vie moderne » qui accompagne les premières décennies du XXème siècle. Il se développe ensuite à travers une présentation chronothématique, autour des principaux chefs-d’oeuvre, entrés dans les collections grâce à la générosité de grands donateurs (Vollard en 1937, Girardin en 1953, Amos en 1955, Henry-Thomas en 1976, 1984, 1986). Sont ainsi représentés Picasso, Matisse, Braque, Derain, Dufy, Freundlich, Léger, Buffet, Rouault, Bonnard, Vuillard, Fautrier, Picabia, Ernst, De Chirico… En écho aux mouvements artistiques qui ont façonné l’histoire de l’art depuis le fauvisme et le cubisme, l’accent est mis à la fois sur le surréalisme et sur les réalismes, ainsi que sur l’abstraction et les nouveaux courants d’après-guerre qui se sont épanouis à Paris, devenue « capitale de l’art moderne ».
Le parcours se poursuit avec les nouvelles voies ouvertes par les artistes dans les dernières décennies du XXème siècle, alors qu’ils cherchent à combler définitivement le fossé entre l’art et la vie, autour du mouvement Fluxus et de
la figure de Beuys, interrogeant la place et le rôle de l’artiste dans la société. Grâce à la donation Werner, une séquence est dédiée aux artistes allemands confrontés aux mêmes enjeux outre-rhin. La présentation se poursuit avec les formes d’abstractions radicales et les nouveaux défis de la peinture contemporaine, qui remettent en perspective le geste artistique et la création picturale au tournant du XXIeme siècle. Le parcours s’achève autour des dernièresacquisitions contemporaines, qui participent à l’élaboration d’une nouvelle idée de la modernité, reflet de nos sociétés actuelles.
Marion Verboom
De la Terre à la Lune [group show]
CAC Passerelle de Brest (FR)
Vingt ans après la dernière présentation des ?uvres de la collection du Frac Bretagne à Passerelle, et au moment même où Etienne Bernard vient d?en être nommé nouveau directeur, cette exposition présente une sélection d??uvres issues des dernières acquisitions, enregard de pièces plus historiques, invitant le spectateur pour une expédition onirique, de la Terre à la Lune.La première idée d?exposition suivait la thématique du voyage et de la mer, dans le contexte du retour du Canot de l?Empereur à Brest, après plus de 70 ans d?absence pour cause de guerre. On évoquait Homère, Conrad, Rimbaud, les grandes épopées et nous faisions un premier choix entre esthétique des ?uvres et thématique, sans oublier notre propre plaisir de la découverte, parmi les 5000 ?uvres du Frac. Et tout cela avec la collaboration de sa directrice d?alors, Catherine Elkar.Après quelques péripéties et imprévus, il fallut faire une deuxième sélection qui nous a entraînés audacieusement de la Terre à la Lune, à travers une trentaine d??uvres qui se croisent, se répondent, déambulent entre l?air et l?eau, le minéral et les galaxies, l?énergie et le monde du rêve non sans humour et même une dose de dérision et en filant les métaphores. Ce sont pour beaucoup des acquisitions récentes mais nous nenous sommes pas interdit de faire des filiations.L?Abrestoised?Olivier Tourenc et Les Grands Sélénitesde Di Matteo nous entraînent dans un voyage de la Terre à la Lune, qui passe par l?Ithaquede Marcel Dinahet ou Maya, l?île perdued?Alexandre Ponomarev. Le No Piped?Etienne Bossut donne la mesure, Guillaume Leblon et Stephen Pippin parlent du temps, Marcel Broodthaers rêve. Richard Long marche dans le paysage et y crée ses cercles magiques comme Wilfrid Almendra et son Grand Opusquand Nikolas Fouré et les Mesures, Marion Verboom et sesConcrétions ou Nicolas Floc?h nous ramènent sur terre. Gloria Friedman voit Le Soleil levant sur la rivière, à travers des tuyaux de plastiques, près des têtes de Méduses en terre cuite de Michel Gouéry. La Ventrued?Anita Molinaro expose son extravagance et ses outrances, confrontée à la pureté des formes de Briac Leprêtre.Vous voyez, nous ne sommes pas sérieux mais nous espérons faire partager le plaisir de voir ou de revoir des ?uvres dans un espace qui permet le voyage.
Wesley Meuris
La Bonne Education [group show]
Centre d?expositions du Munaé, Rouen (FR)
Une exposition conçue par le FRAC Normandie-Rouen, commissariat Véronique Souben.
À l’occasion de la célébration des 140 ans du Musée pédagogique créé par Jules Ferry, le Frac investit, pour la première fois le MUNAÉ, pour une exposition d’envergure.
À partir d’œuvres de son fonds mais aussi d’emprunts à des collections publiques, cette exposition est l’occasion de découvrir comment les artistes contemporains se sont emparés de l’école, son mobilier et ses méthodes pédagogiques, pour le propulser dans la sphère artistique.
Tantôt bonnet d’âne ou professeur, les artistes détournent les outils de l’écolier, du compas au tableau noir, rejouent l’alphabet comme l’atlas et développent des approches à la fois ludiques et interactives de l’éducation. Se compose alors, dans cette exposition, un nouveau récit d’apprentissage où savoir rime avec pouvoir.
Le parcours de l’exposition est scindé en deux axes. Le premier est consacré au mobilier scolaire et aux outils à la fois de l’élève et du professeur. Les artistes contemporains s’ingénient à détourner cahiers, sac à dos, pupitres et livres pour en restituer des visions parfois politiques, sociales mais aussi récréatives. L’univers de l’école, de l’étude, devient l’élément moteur pour des expérimentations formelles, narratives et conceptuelles. L’exposition se poursuit à l’étage supérieur avec une deuxième partie relative à l’enseignement et plus précisément au jeu comme méthode de transmission du savoir. Du tapis d’éveil à la marelle en passant par le mikado, les artistes revisitent les classiques des jeux pédagogiques.
Parmi les 93 œuvres exposées, cette exposition est l’occasion de retrouver les œuvres d’artistes à la renommée internationale comme Barbara Kruger, Eric Duyckaerts ou Annette Messager mais aussi d’artistes très présents sur la scène nationale tels Aurélien Froment, Julien Discrit ou Julien Prévieux, et notamment des artistes très actifs du territoire normand tels Sophie Dubosc, documentation céline duval ou Simon Nicaise.
Bady Dalloul
D [group show]
FRAC Île-de-france, Le château, Parc culturel de Rentilly, Bussy-Saint-Mar (FR)
Le frac île-de-france organise au Château de Rentilly (Parc culturel de Rentilly - Michel Chartier) une exposition à partir de sa collection relevant intrinsèquement du plus pur des hasards : un tirage au sort, ouvert à tous via un plugin sur le site internet du frac, a été organisé du 05 mars au 25 mars 2019 pour choisir une lettre de l'alphabet, lettre déterminant le choix des artistes exposés. La lettre « gagnante » est le « D » : tous les artistes présents dans la collection du frac dont le nom commence par « D » font donc partie de l'exposition et toutes leurs oeuvres sont systématiquement présentées *.
Tout en constituant une véritable première, le projet s'inscrit dans une logique de travail avec la collection favorisant l'expérimentation - tout en respectant les oeuvres et les artistes dont il est question -, notamment par une approche à la fois ludique et conceptuelle.
À l'image d'expositions organisées par le passé, que ce soit au Plateau ou au Château, tout comme dans la lignée d'expositions historiques - des surréalistes, de Fluxus aux propositions plus récentes de Bertrand Lavier ou de Bob Nickas -, il s'agit ici de définir une règle au préalable - un protocole - et de s'y tenir de façon rigoureuse, voire drastique.
Ainsi, là où en général se détermine en premier lieu le véritable parti pris d?une exposition - en l'occurrence la sélection des oeuvres -, se met en place un principe prédéterminé ne laissant aucune place à un choix d?ordre subjectif.
D'un autre point de vue, il s'agit de quelque chose de véritablement arbitraire - la définition de la règle en question - qui régit en grande partie la suite des opérations?
Au-delà de ce paradoxe apparent, l'exposition et ce parti pris permettent la présentation et la confrontation d'oeuvres sous un jour totalement inédit.
Détachées de toute thématique préexistante ou prédominante, elles se présentent de fait en une parfaite autonomie. Et c'est là le véritable but du jeu : donner à voir les oeuvres de la collection pour ce qu'elles sont, sans présupposé ni parti pris, dans toute leur intégrité.
Sophie Ristelhueber
"la Caixa" Collection of Contemporary Art [group show]
Whitechapel Gallery, London (UK)
A strange metal object lies shattered in the desert sands. Is it from outer space? Or is it a fragment of our military disasters? This image by Sophie Ristelhueber (b. 1949, France ), taken in Kuwait after the Gulf War, is likened by novelist Tom McCarthy (b. 1969, UK) to the starling's nest colonised by honey bees in W.B. Yeats's Meditations in Time of Civil War (1922). The photograph and poem are the starting point for Empty House of the Stare, McCarthy's meditation on surveillance and control, and their malfunction and breakdown.
Guest curator McCarthy builds his narrative around the work of seven artists in "la Caixa" Collection of Contemporary Art. In Illuminer (2001) by Steve McQueen (b. 1969, UK), a man watches a report about military operation in Afghanistan on tv in a dark hotel room. A sculpture by Isa Genzken (b. 1948, Germany) - crumpled bookshelves found on a lower Manhattan street after September 11, 2001 - bears an uncanny resemblance to the remains of the twin towers. From his series Destructuras, Aitor Ortiz (b. 1971, Spain) photographs a modernist building as a haunting concrete shell. If the reels of tape in the archive by Pedro Mora (b. 1961, Spain) contain any recordings, they are irretrievable.
We enter the ground floor gallery towards a radiant portal by Eugenio Ampudia (b.1958, Spain) that might offer illumination and clarity but could be a trick of the light, an illusion. Eve Sussman's (b. 1961, UK) film about a worker in City-A, a Central Asia oil town uses an algorithm to determine the sequence of scenes so that, like real life, the story is never the same twice.
Kapwani Kiwanga
The Sorcerer's Burden: Contemporary Art and the Anthropological Turn [group show]
The Contemporary Austin, Austin (US)
The intersection of art and anthropology can be traced to the long-standing human desire to collect, classify, and display across cultures and time. In Western societies, the systematic accumulation and exhibition of objects considered to be culturally valuable dates back to the Renaissance-era cabinet of curiosities, or Wunderkammer, the precursor by several centuries to the modern art museum. Meant to inspire and amaze, these cabinets began in private, domestic spaces but over time expanded to entire rooms in the public sphere, eventually becoming what we know today as natural history, anthropology, and ethnographic museums. It wasn?t until the late seventeenth century that the first art museums appeared, taking their cue from these private curio collections turned public, where art collections of the royal, wealthy, and ruling elite made their way into public spaces for exhibition. In many ways, art museums evolved in opposition to natural history museums, the relationship between the two echoing undercurrents of the longstanding discussion between ?high? and ?low? art. In tandem, anthropological endeavors aspired to remain a comfortable distance from notions of fine art, averse to ethnographic methods becoming aestheticized and the inherent colonialist impulses present in both fields. (...)
Babi Badalov
Het is of de stenen spreken (silence is a commons)
Casco Art Institute, Utrecht (NL)
Het is of de stenen spreken (silence is a commons), four solo shows by Babi Badalov, Ansuya Blom, Ama Josephine Budge, and Mire Lee, opens 14 September!
If together we talk and separately we understand, what might we understand together if we listen to the stones speak? How do we unlearn to speak for the commons and listen to them instead? And how can we protect language commons that are of neither power nor capital?
The Autumn 2019 exhibition program at Casco Art Institute presents Het is of de stenen spreken (silence is a commons), featuring four solo shows of the distinguished artistic practices and languages by Babi Badalov, Ansuya Blom, Ama Josephine Budge, and Mire Lee. Each artist presents forms of communication that transgress the norms and habits shaped by power and capital-driven media.
The exhibitions open on Saturday, 14 September with a celebratory program from 12:00 - 18:00 at Casco Art Institute: Working for the Commons and on het Domplein as part of Uitfeest, the opening of the cultural season in Utrecht organized by Culturele Zondagen.
Larissa Fassler
Stadtschlawinereien [group show]
KOW, Berlin (DE)
It would be funny if it weren?t so sad: humans invented cities so they could live safe and self-determined lives together and fend off assaults from outsiders?and now they find themselves conned and disempowered in the heart of their cities and hustled to the peripheries. By neo-feudal mega-schemes, global corporations, real-estate speculators, and other trojans. And, lest we forget, the true local patriots, the nationalist street sweepers, have gotten in on the hustling.
The city is no longer safe for its citizens. Not because marauding gangs of refugees roam the streets after midnight; they aren?t. But because big business, ever in search of profits, is descending on neighborhoods with a fleet of behemoth projects to pillage the resource that is the city and remake it in its image. One would think that political leaders and parliaments are tasked with protecting the city?s residents from these villains. And in many respects they do protect us. They have been derelict, though, on one core issue: who lives where and how in the city and who owns it, both in fact and symbolically. These questions have emerged as the crux of a deregulated fight for survival in which the political process is losing and capital is winning.
Is that an overly polemical portrayal of the situation? It?s certainly painting with a broad brush; the reality is more complex. But if we look at the art of the past years and decades, it turns out that polemical simplifications of complex issues have often hit the nail on the head, taking stances and building momentum for critical views. Some of this art has been dead serious, formulating a trenchant critique of changing realities and even actively denouncing key players. Some of it has been more mischievous, standing athwart history and whistling a different tune. And some of it has dreamed of another world, of the city that belongs to the people who live in it. It?s a dream that has allied artists with the urban social movements of our age.
These tendencies make art a good indicator of what the city has turned into and what it will (or may) yet become. The exhibition showcases selected positions?some of them by now almost historic, others still shimmering in the bright light of the present?that articulate critical perspectives on developments on the urban scene and voice objections and dissent. The neoliberal economic phantasm has been a slick operator, gradually infiltrating the urban community?s social DNA to alter its blueprint. Many artists have responded with trickery of their own, devising stratagems to counter the rationalized roguery and contesting its hegemony over the public debate.
They?re all city tricksters: the ones who insert themselves into organic neighborhoods whose distinctive historically evolved structures their investments and deals have or will soon have obliterated, overbuilt, and transformed. And the ones who throw a monkey wrench into the works and?without harboring any illusions as to art?s ultimate political impuissance?show us how we can understand, and how we might change, what is happening to the city and to ourselves.
Text: Alexander Koch; Translation: Gerrit Jackson
Nikita Kadan
Never Again, Art against War and Fascism in the 20th and 21st centuries [group show]
Museum of Modern Art, Varsovie (PL)
The show, organised on the 80th anniversary of the outbreak of World War II relies on three precisely determined focal points ? Guernica and the 1930s, the ?Arsenal? exhibition and the 1950s, contemporary art and (post-)fascism ? to present the singular and distinctive tradition of anti-fascist art. It is also held as part of the Anti-Fascist Year, a country-wide initiative of public institutions, NGOs, social movements, collectives, artists, and activists, which goal is to oppose movements endorsing post-fascist ideas, discourses, and practices in current public sphere.
Babi Badalov
Refugees Welcome, Refugees Will Come, Summer Sessions, Free home University
Casa delle Agriculture, Castiglione d'Otranto, Apulia (IT)
Artist Babi Badalov will lead a participatory workshop on mask-making and a collective mural painting with a mixed group of social workers, people in the refugee struggle, and youth from Casa delle Agriculture. Part of a long-term support to this collective of organic farmers, using storytelling, story-placing, and visual self-representation, the work aims to center those thriving against land enclosure, forms of displacement and exploitation. It also celebrates land defenders, the Indigenous resurgence worldwide, and those who fight for a more just, equal, and non-extractive relationship with both human and non-human species.
Babi Badalov
Diary Life [group show]
Kohta, Helsinki (FI)
The diary used to be our most private and secret thing ? until it wasn?t. Think of all the diaries (sometimes with a little lock on them) pried open and read by those described in less than flattering terms on their pages. That scene is a common trope in literature, theatre and cinema, just like the diary entry as a narrative form.
Many diarists have dreamt ? privately, secretly ? about posthumously sharing their life with the interested public. Publishing diaries (and writers? letters, and artists? notebooks) has become a whole industry driven by our lust for illicit insight, and ultimately our hope that process will reveal itself as superior to product.
Social media have accelerated this transformation of the private into the public. Today, it seems, little privacy remains. We upload our lives onto insidiously designed platforms, willingly sharing sensitive data with the real clients of Gmail and Facebook and Instagram. When they pursue us with individually tailored ?prediction products? we feel only vaguely spooked, although their digital mindreading threatens to deprive us of our human unpredictability and thereby of our free will.
Babi Badalov
Racing the galaxy [group show]
Astana Art Show, Kazakhstan (KZ)
The word ?Kazakh,? appears in the 13th century, to signify the ?free man,? the ?wanderer? (nomad) or the ?exiled?; it means a free individual who had left his people for freedom. The spirit of nomadism and freedom shared by the artists is the guiding thread of the exhibition which aims to raise awareness on the dissonances of a changing world and its contemporary mirages.
Racing the Galaxy brings together 20 artists from 15 countries, enriching each other and creating a new intercultural dialogue.
The exhibition deals with the gradual dissolution of dichotomies between East and West, in the era of global communication and the confrontation and melting of cultures, referencing the idea that artistic forms travel, mingle and enrich each other, from one continent to another. Built around the concepts of instability, change and mutation, Racing the Galaxy gathers experiences, territories, continents and people. It reveals the ambivalence of migrating artists and motionless travellers, always taken between different states, different positions.
Racing the Galaxy evokes the impermanence of things, social, political, economic, aesthetic rules and convenes all artistic forms. It embodies the plurality of the contemporary artistic scene facing the new challenges of the contemporary world such as globalization, multiculturalism, identity, gender, minorities, the quest for the future, the instability of perception and preconceived ideas as well as the appropriation of history. These artists lucid and informed by their multiple displacements and by their mastery of new technologies, set up speculative fictions, investigation and diversion strategies, mapping aesthetically social and political problems.
Georges Tony Stoll
Modernité des passions [group show]
École Nationale Supérieure de la Photographie, Arles (FR)
Du 1er juillet au 25 août 2019, pour l?exposition inaugurale de son nouveau bâtiment, l?École nationale supérieure de la photographie d'Arles a le plaisir d?accueillir la collection agnès b., dont le commissariat est assuré par 7 étudiants de l?école. C?est aussi la première fois qu?agnès b. montre une sélection des photographies de sa collection aux côtés de travaux d?étudiants en cours de cursus. L?exposition Modernité des passions, avec le généreux soutien de la Fondation des Artistes, s?inscrit dans le cadre d?un projet pédagogique lié aux pratiques de commissariat. Ainsi, depuis 2018, un groupe d?étudiants a endossé le rôle de commissaire et sélectionné plus d?une centaine d?oeuvres pour réaliser cette exposition. Comment donner à voir la singularité d?une collection ? Comment rendre visibles les pratiques contemporaines de la photographie ? Et comment rendre compte des recherches et des pratiques de l?image et du photographique au sein de l?école ? Tels sont les questionnements au coeur de cette exposition et de l?expérience pédagogique du projet qui tente d?éprouver ce que peut être la modernité aujourd'hui.
Nikita Kadan
Nikita Kadan - Project of Ruins
MUMOK - museum moderner kunst stiftung ludwig wien, Vienne (AT)
The work of Nikita Kadan (born 1982 in Kiev) centers on his artistic exploration of post-communist social and political developments, and their origins and causes in the Soviet system. Kadan produces drawings, paintings, and photography as well as objects, sculptures, and installations. The artist is a sensitive and critical observer and interpreter of historical shifts, and also of the connections and continuities between the communist past and turbo-capitalist present. He is a member of the artists? group R.E.P. (Revolutionary Experimental Space) and co-founder of the activists? group Hudrada. As an activist in the field of art and politics, Kadan also works with architects, sociologists, and human rights activists.
In his exhibition, the artist addresses the visibility and function of the artistic avant-garde in Ukraine within contemporary neoliberalism, which?in the conflict with Russia?is shaped by a politics based on military goals and an ideology of anti-solidarity in the fabric of society.
Kapwani Kiwanga
Material tells [group show]
Oakville Galleries, Oakville (CA)
Taking the politics of making as its point of departure, this group exhibition explores the cultural meanings that emerge from the materials artists use. Drawing on the writings of Édouard Glissant, guest curator Daisy Desrosiers assembles a selection of works that engage often-overlooked narratives within cultural histories, considering the itinerant and opaque legacies that surround certain materials. Ideas of belonging, witnessing, domesticity, and migratory journeys are brought to the fore, engaging shared and self-reflective experiences and inviting audiences to be guided by the stories that they tell.
Nikita Kadan
Tale of Novorossiya [group show]
Municipal Gallery Arsenal, Poznan (PL)
Phrygian Obelisk by Nikita Kadan is linked to the mythological figure of Attis, a symbol of eternally reviving nature. In various versions of the myth, the genitals cut off by the hero in a fit of madness turn into plants or fungi. The obelisk grows out of a vegetable garden, which inconspicuously reminds one about spontaneous gardening in downtown Kiev during the Maydan. The garden refers to the worship of Attis but also to the laws of vegetation, first and foremost to the cyclical nature and reversibility of processes. Both a vertical metal object of human height and plant matter represent mankind; the Donetsk architectural catalogue complements the semiotics by placing a metaphor in the context of a place.
Sophie Ristelhueber
Pays-âges [group show]
Musée de Lodève, Lodève (FR)
Décor du quotidien ou espace de contemplation, le paysage est omniprésent et invisible à la fois. Il n'en demeure pas moins un enjeu politique et sociologique majeur. Les photographes investissent les territoires pour tenter de saisir de nouvelles facettes d'un paysage en transformation. Comment concilier le paysage, figure de la permanence, modelé au fil des âges, façonné par l'homme et la nature, avec l'acte photographique qui semble être lié à l'instantaneité ?
L?exposition PAYS-ÂGES présente les regards croisés d'artistes photographes, vidéastes et plasticiens d?aujourd?hui, livrant leurs perceptions du paysage.
Dans le cadre des 50 ans du lac du Salagou, une salle de l'exposition sera consacrée aux photographies de Georges Souche connu pour ces photos magiques du lac.
AVEC DOVE ALLOUCHE, JOAN AYRTON, FRÉDÉRIC BENRATH, MICHAËL BIBERSTEIN, BEATRIX VON CONTA, THIBAUT CUISSET, VÉRONIQUE ELLENA, ELGER ESSER, GILERT FASTENAEKENS, JEAN-LOUIS GARNELL, WERNER J. HANNAPPEL, ALEXANDRE HOLLAN, ADRIEN MISSIKA, GABRIEL OROZCO, SOPHIE RISTELHUEBER, GEORGES SOUCHE.
Babi Badalov
Stars are Closer and Clouds are Nutritious Under Golden Trees [group show]
MMAG - Mohammad and Mahera Abu Ghazaleh Foundation, Amman (JO)
Stars Are Closer and Clouds Are Nutritious Under Golden Trees is a two-part exhibition and public program taking place at the MMAG Foundation between June 13 and December 5, 2019. The project takes Jean Genet's final book, the poetic and self-reflexive Prisoner of Love (1986), as its point of departure. Love for landless revolutions inspired Genet to narrate another kind of story about his time with the Palestinian fedayeen and the Black Panthers during the 1970s.
Reconsidering the vocabularies and incomplete histories of 20th-century political subjectivity, Stars Are Closer and Clouds Are Nutritious Under Golden Trees inhabits different times and spaces, thinking in the languages of the region, including Arabic, English, French, Kurdish and Turkish. The program connects figures of the political left from Turkey who fought in Palestine in the 1970s with Palestinian feminist movements of the British Mandate period. It follows the story of the Portapak camera that recorded Jean Genet in Jordan and then traveled to North America and Africa, feeding into the eroticism of revolutionary desire and power while highlighting the contemporary dilemma of the Kurdish autonomous women's movement in northern Syria. In other fragments of history, the Soviet film archive recently found in Amman walks alongside an accelerated dream that was triggered by the once-iconic political spectacle of the plane hijackings. The fighters of Monique Wittig's Les Guérillères (1969) merge with the Black Panther who found inspiration in the poetry of Palestinian Samih al-Qasim.
These narrative fragments form a political and poetical imaginary that will gradually take over the MMAG Foundation over six months. The two parts of the exhibition, opening on June 13 and September 19 respectively, will be bridged by a public program that includes lectures, conversations, screenings and workshops. The project is a collective effort by artists, activists, archivists and academics to explore the different ways we can counter hegemonic discourses and histories of the context.
Because the world needs other kinds of stories.
Kapwani Kiwanga
Sunlight by Fireside: The Ash Annals
Southern Alberta Art Gallery, Alberta (CA)
Sophie Ristelhueber
Framed Landscapes, European Photography Commision 1984-2019 [group show]
Museo ICO, Madrid (ES)
Curated by Frits Gierstberg - art historian, critic and curator and Head of Exhibitions at the Nederlands Fotomuseum in Rotterdam (Netherlands) -, this exhibition and its catalogue bring together, for the first time in Spain, a number of long-term photography commissions that focus on the changing rural, urban and suburban European landscape. Both cover a period from 1984 until today and concern projects that have been given by public or semi-public institutions in a number of European countries, regions and cities. Works by almost sixty photographers will be presented along the many publications that were produced in the context of the selected commissions: Mission photographique de la DATAR (France), Mission photographique Transmanche (France), Linea di Confine per la Fotografia Contemporanea (Italy), Ekodok-90 (Sweden), Fotografie und Gedächtnis [Photography and Memory] (Germany), Long-Term Photographic Observation of Schlieren (Switzerland), Places. Denmark in Transition (Denmark) and RO_Archive (Romania).
Museo ICO presents a selection from the collection of the CRP/.
Bertrand Lamarche
Conversation entre Anne Bonnin et Bertrand Lamarche
Fondation d'Entreprise Ricard, Paris (FR)
Un nuage réticulaire lumineux se meut lentement au plafond et dessine des figures indéfinies, des galaxies dans lesquelles chacun projettera selon sa fantaisie des êtres ou des choses. Or, c'est une image, dont le mouvement résulte d'un dispositif simple, animé d'un mécanisme quasi horloger : l'image est en effet le reflet d'une lumière sur une plaque en rotation, couverte de papier miroir. Son titre initial Réplique (2008) s'est transformé en (Réplique (baphomètre) lors de sa reprise à la Galerie des espèces disparues au Musée d?histoire naturelle, en 2012, s'enrichissant d?un nom mystérieux, à l?étymologie incertaine : dans le roman éponyme de Pierre Klossowski, Baphomet désigne une puissance occulte, une figure de sagesse et un rite de l'Ordre des Templiers : c'est un souffle qui circule et passe d'un personnage à l'autre, un principe que Klossowski qualifie de « prince des modifications ». Le Baphomètre de Lamarche, qui en est inspiré, constitue donc la mesure d'un principe intangible qu'il concrétise aussi.
Cette ?uvre est parfaitement représentative de l?art de Lamarche qui repose sur des récurrences de figures abstraites et concrètes, telles que la spirale, le vortex, le tourbillon, le tore, mais aussi d?objets, comme la maquette ou le tourne-disque. Depuis une vingtaine d?années, il réalise des installations, des dispositifs, plus exactement, qui produisent des images, du son et du mouvement, en s?appuyant sur des faits concrets. Ses modèles d?architecture se réfèrent ainsi à des projets urbains des années 1950 et 1960 à Nancy, tandis que nombre d??uvres reproduisent des phénomènes physiques ou météorologiques, le cyclone ou la brume en particulier, sous forme d?effets spéciaux rudimentaires. Envahies d?un brouillard, ses maquettes se transforment en décor de mutations entropiques (Fog Factory, Map). Filmé en temps réel et projeté sur grand écran, un tourbillon dans un petit bocal devient une tornade dans un désert (Vortex, Kathy). Un tourne-disque en rotation, couplé à une caméra qui le filme, produit l?image cosmique d?un tore (Tore, Cosmodisco). Ces dispositifs sont en général simples : relevant du bricolage et de l?expérimentation domestique et scientifique, ils offrent le spectacle de leur fonctionnement en temps réel. Ce sont aussi des machines de vision, impliquant une disjonction entre perception interne et externe. Une vidéo filmée à l?intérieur de la maquette d?un tunnel nous aspire dans un espace-temps infini (Cyclotunnel). Ses ?uvres, qui fonctionnent souvent en circuit fermé, suggèrent des états d?hypnose et de fascination qui pourraient « ressembler à une caméra qui filme l?image qu?elle produit. » Lamarche distille, de façon discrète, une ironie absurde, à l?instar de ce cylindre d?aluminium, un conduit de soufflerie, qui tourne sur lui-même (Lobby (hyper-tore)).
Notre entretien avec Bertrand Lamarche sera l?occasion de revenir sur les thèmes et les figures qui hantent son ?uvre et constituent son univers. Nous invoquerons ses fantômes, à travers les films, les livres, les musiques, qui l?habitent et l?inspirent.
Cet entretien nous donnera également l?opportunité de présenter le catalogue de l?artiste, The Plot, publié en décembre 2018 par La Maréchalerie / ENSA V, École nationale supérieure d?architecture de Versailles, textes d?Ingrid Luquet-Gad et Nathalie Leleu.Un nuage réticulaire lumineux se meut lentement au plafond et dessine des figures indéfinies, des galaxies dans lesquelles chacun projettera selon sa fantaisie des êtres ou des choses. Or, c?est une image, dont le mouvement résulte d?un dispositif simple, animé d?un mécanisme quasi horloger : l?image est en effet le reflet d?une lumière sur une plaque en rotation, couverte de papier miroir. Son titre initial Réplique (2008) s?est transformé en (Réplique (baphomètre) lors de sa reprise à la Galerie des espèces disparues au Musée d?histoire naturelle, en 2012, s?enrichissant d?un nom mystérieux, à l?étymologie incertaine : dans le roman éponyme de Pierre Klossowski, Baphomet désigne une puissance occulte, une figure de sagesse et un rite de l?Ordre des Templiers : c?est un souffle qui circule et passe d?un personnage à l?autre, un principe que Klossowski qualifie de « prince des modifications ». Le Baphomètre de Lamarche, qui en est inspiré, constitue donc la mesure d?un principe intangible qu?il concrétise aussi.
Marion Verboom
Some of Us [group show]
NordArt, Büdelsdorf (DE)
For the 21st time, the exhibition will be presenting paintings and sculptures, photographs and installations by 200 selected artists from all over the world. NordArt is one of the largest annual exhibitions of contemporary art in Europe. NordArt, conceived by Chief Curator Wolfgang Gramm, year after year redefines itself anew and setting new priorities. Around 3,000 artists from 102 countries applied for the NordArt 2019.
This year's Focus Country is on France, with its own pavilion under the patronage of the Ambassador of France in Germany, Anne-Marie Descôtes.
FRENCH PAVILLION - Some of Us
Curator: Jérôme Cotinet-Alphaize
Associate curator: Marianne Derrien
The country pavilion titled ?Some of Us? is dedicated to French female artists born between the late 1960s and early 1990s who have made a name for themselves in our neighbouring country and beyond in recent years. The exhibition aims to investigate the development across two generations of women, illuminating commonalities and examining what is typically French or perhaps Western.
?Some of Us? is an exhibition in two parts: ?Focus? is based on a selection of emerging artists with recent recognition in France. As a complement to this focus, the second exhibition ?Statement? offers a panorama of more than a hundred female artists.
Kees Visser
Exposition personnelle
Maison Louis Carré, Bazoches-sur-Guyonne (FR)
Les oeuvres sur papier de Kees Visser sont en général de l'abstraction pure, utilisant des aplats de couleur monochromes et des multicouches pour obtenir des effets de couleur subtiles à la surface texturée et cristalline. A la Maison Louis Carré, Visser s'engagera dans un dialogue avec l'espace en utilisant la géométrie de ses peintures et de ses sculptures pour repenser celui-ci et repousser les limites de la peinture contemporaine vers une expression plus minimale et conceptuelle encore.
L'exposition est organisée en collaboration avec la Galerie Jérôme Poggi, Paris, et Berg Contemporary, Reykjavik.
Georges Tony Stoll
La besogne des images - lectures et projections
Le BAL, Paris (FR)
Soirée de lancement de l'ouvrage collectif La Besogne des Images (art, littérature, philosophie) sous la direction de Léa Bismuth, critique d'art et commissaire d?exposition, et Mathilde Girard, psychanalyste et écrivaine, co-édité par Filigranes Éditions et Labanque Béthune.
Ce livre fait suite à l'expérience curatoriale La Traversée des Inquiétudes, menée par Léa Bismuth au centre de production et de diffusion en arts visuels Labanque, à Béthune de 2016 à 2019, mais n'en constitue pas le catalogue. Ces expositions librement inspirées de la pensée de Georges Bataille ont permis l'émergence d'une forme nouvelle de savoir prolongée dans cet ouvrage avec des écrivains, philosophes, artistes.
Lectures de Léa Bismuth, Mathilde Girard, Yannick Haenel, Bertrand Schefer, Pierre Weiss.
Projection d'un film de Georges Tony Stoll, Film, 26 minutes.
Kapwani Kiwanga
The Shape of a Circle in the Mind of a Fish with Plants
Serpentine Galleries, London (UK)
Serpentine Galleries present the third instalment of this year-long symposium and research project, presented as part of the General Ecology project. The Shape of a Circle in the Mind of a Fish with Plants brings together scientists, anthropologists, artists and theologians around plant sentience, plant intelligence, communication with the vegetal world and forms of mysticism and healing. Participants include Saelia Aparicio, Antoine Bertin, Vivian Caccuri, Teresa Castro, Amy Hollywood, Kapwani Kiwanga, Natasha Myers, Michael Marder, Tabita Rezaire, Kim Walker, Elvia Wilk and more to be announced. A new commission from Chris Watson will be presented on the night.
Their Past, Your Present, Our Future - HOTEL EUROPA [group show]
Babi Badalov, Bady Dalloul, Nikita Kadan
Open Space of Experimental Art, Tbilisi (GE)
THEIR PAST, YOUR PRESENT, OUR FUTURE is the third chapter of a series of international exhibitions organised under the title HOTEL EUROPA by French-Italian curator Théo-Mario Coppola. The project is an opened dialogue within different artists practices related to Europe as a state of mind and not necessary as a continent. The third edition of HOTEL EUROPA will highlight the cultural relations between the Georgian art scene and European artists.
Bady Dalloul
The Screening Room [group show]
Tbilisi Art Fair, Tbilisi (GE)
TAF will host GALLERIES dealing in CONTEMPORARY VISUAL ARTS, actively engaged in the organisation of exhibitions and contributing to the contemporary ARTISTIC DISCOURSE. Galleries are selected according to their professional REPUTATION, ARTISTS represented, CURATORIAL DECISIONS, geographical FOCUS, and commitment to building a SOUND ART MARKET. Participants in TAF 2019 edition include, from Georgia, LC Queissier, Erti, Project Art Beat, Ria Keburia Gallery, Window Project, Vanda Gallery, TBC, Baia Gallery, Chardin Gallery. And Kamel Mennour (France), Gisela Clement (Germany), Simone Subal (USA), Rooster (Lithuania), Q gallery (Azerbaijan), Art Agency (Bulgaria), Valid Photo BCN (Spain), Levy Delval (Belgium), L?Aleatoire (France), AB43 Contemporary (Switzerland), Eugster (Serbia), as well as The Screening Room (video art) in collaboration with Gallery Apart (Italy), Madragoa (Lisbon), 22,48m2 (France), Jerome Poggi (France). Galleria Continua (France, China, Cuba, Italy), Vin Vin (Austria), Levy Delval.TAF will host GALLERIES dealing in CONTEMPORARY VISUAL ARTS, actively engaged in the organisation of exhibitions and contributing to the contemporary ARTISTIC DISCOURSE. Galleries are selected according to their professional REPUTATION, ARTISTS represented, CURATORIAL DECISIONS, geographical FOCUS, and commitment to building a SOUND ART MARKET. Participants in TAF 2019 edition include, from Georgia, LC Queissier, Erti, Project Art Beat, Ria Keburia Gallery, Window Project, Vanda Gallery, TBC, Baia Gallery, Chardin Gallery. And Kamel Mennour (France), Gisela Clement (Germany), Simone Subal (USA), Rooster (Lithuania), Q gallery (Azerbaijan), Art Agency (Bulgaria), Valid Photo BCN (Spain), Levy Delval (Belgium), L?Aleatoire (France), AB43 Contemporary (Switzerland), Eugster (Serbia), as well as The Screening Room (video art) in collaboration with Gallery Apart (Italy), Madragoa (Lisbon), 22,48m2 (France), Jerome Poggi (France). Galleria Continua (France, China, Cuba, Italy), Vin Vin (Austria), Levy Delval.
Kapwani Kiwanga
Undefined Territories. Perspectives on Colonial Legacies [group show]
MACBA - Museu d'Art Contemporani de Barcelona, Barcelona (ES)
In April 1955, representatives of 29 newly, and struggling-to-be, independent countries from Asia and Africa gathered for a conference in Bandung, Indonesia, to champion common interests of national sovereignty, decolonisation, anti-imperialism and economic development. The international meeting of new geopolitical alliances represented 54% of the world population at the time and signalled a pivotal moment for postcolonial political order. From this encounter emerged the Non-Aligned Movement (NAM) formed by nations that embraced the above and shunned the polarities of the Cold War ? the Third World. [...]
Babi Badalov
Eldorama [group show]
Le Tripostal, lille3000, Lille (FR)
Le Tripostal, vaisseau amiral de lille3000, déroule le grand récit de l?Eldorado à travers une myriade d'oeuvres d'art contemporain empruntées aux quatre coins du monde avec plus de 40 artistes présentés. En trois chapitres, correspondant aux trois étages du lieu : Les Mondes rêvés, La Ruée et les Nouveaux Eldorado.
Marion Verboom
Les nuits de l'incertitude - L'Entretien Infini [group show]
Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris (FR)
Hans Ulrich Obrist poursuit sa série d'Entretiens Infinis avec la Fondation Cartier lors d'un marathon de la parole au cours duquel il échange avec des artistes de l'exposition.
Avec Gabriel Abrantes (Portugal), Evgeny Antufiev (Russie), Charlie Billingham (Royaume-Uni), Kasper Bosmans (Belgique), Formafantasma (Italie), Miryam Haddad (Syrie, France), Lap-See Lam (Suède), Tenant of Culture (Pays-Bas), Marion Verboom (France) et Jonathan Vinel (France).
Bertrand Lamarche
L'Homme aux cent yeux (la grande revue) [performance]
Le Plateau FRAC Ile-de-France, Paris (FR)
La revue - dans un clin d'oeil aux glorieuses aînées des années 30 et à l'esprit Music-Hall - propose un programme annuel d'interventions performatives. Après une première soirée solo pour chacun des invités, les trois artistes de la troisième saison investissent ensemble les espaces libres du plateau, le temps d?une soirée entre deux expositions.
Kapwani Kiwanga
Black.Art.Empowerment : I see, I speak, I am movement [group show]
MAI (Montréal, arts interculturels), Montreal (CA)
Dans le cadre de cet événement d?une durée de trois semaines orchestré par Rhodnie Désir, des artistes de descendance africaine de Montréal et de la diaspora animeront rencontres et laboratoires socioartisitiques axés sur les enjeux et les expériences relatives aux droits civils et à l?engagement social. Présenté parallèlement aux performances de cinq artistes internationaux.
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Kapwani Kiwanga
AFROGALACTICA : A brief history of the future [performance]
19/04/2019 20h
Babi Badalov
Poetry & Performance. The Eastern European Perspective [group show]
Motorenhalle, Dresden (DE)
Since the second half of the twentieth century, in particular poets and artists in Eastern Europe have taken up the challenge of reflecting on and investigating the instrumentalization of language for communicative and political-ideological purposes. They did so by drawing attention to the material and medial dimension of language, and by creating performative situations for themselves and their audiences within which possibilities of verbal expression could be tested and acted out. The exhibition presents authors from subcultures in socialist states along with contemporary positions. Now and then, poetry and performance take on an exceptional topicality in periods of political crisis, as these ephemeral and flexible art forms enable the reflection of relations and contexts that remain otherwise undiscussed.
11/03/2019 - Workshop: Poetry & Performance
Babi Badalov
Un départ, un exil... une odyssée
Le Cyclop, Milly-la-Forêt (FR)
«Si la Raison n'y peut, que toutes ces morts y aillent, et nous lavent le regard!», Patrick Chamoiseau, Frères migrants.
Des gens périssent dans la Méditerranée, la photo du corps du petit Aylan Kurdi est gravée dans notre mémoire à tous, elle nous rappelle que ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se sont noyées dans cette mer pour échapper à la misère, aux guerres depuis ce siècle nouveau.
Le Cyclop est un monument d'histoire de l'art et un monument d'histoire, c'est une sculpture qui fait état des doutes et des luttes du XXe siècle, de ses modifications, c'est une œuvre éminemment politique. L'Hommage aux déportés d'Eva Aeppli nous rappelle l'histoire européenne et l'horreur des camps de concentration et d'extermination nazis. Il nous rappelle l'exode de nos parents, de nos grands-parents lors de la Deuxième Guerre mondiale, pas si lointaine. Si Le Cyclop témoigne de ces événements, il nous rappelle qu'ensemble, nous pouvons agir et changer le monde.
Voyageurs clandestins, expulsés, exilés, migrants climatiques et/ou économiques, réfugiés, enfin, une structure gonflable de 4 000 m2 de l'architecte Hans-Walter Müller a pu en accueillir certains de manière digne, un temps, porte de la Chapelle, à Paris.
Six artistes qui s'intéressent, dans leur travail, au sort des réfugiés ont bien voulu répondre à notre appel pour composer cette exposition et réfléchir à un nouvel horizon d'hospitalité.
Bady Dalloul
Cycle Voir et Agir (performance)
Le Bal, Paris (FR)
Que peut le corps face aux images ? Permet-il l?expression d?une pensée débordant celle élaborée par l?oeil ?
Souhaitant interroger la relation entre le voir et l?agir, dans le prolongement de l?exposition, LE BAL invite six artistes (chorégraphes, danseurs, performeurs) à créer une oeuvre inédite ayant pour point de départ une image document qui joue le rôle de générateur. Dans l?espace d?exposition du BAL, chacune des six pièces présentées mettra en avant la puissance d?agir du corps, ouvrant ainsi un dialogue entre deux systèmes d?appréhension de la réalité. Corps traversés par l?histoire, ceux-ci deviendront aussi bien « le site » de mémoires refoulées que l?expression d?impensés historiques.
Des arts visuels aux arts vivants, il s?agira donc d?ouvrir la scène au dialogue, voire à la confrontation, ne laissant pas d?autres choix au public que de « prendre position ».
Avec :
- Afshin Ghaffarian, danseur et chorégraphe iranien
- Rabih Mroué, artiste et metteur en scène libanais
- Dorothée Munyaneza, actrice, chanteuse, danseuse et chorégraphe britannico-rwandaise
- Laurent Pichaud, danseur, performeur et chorégraphe français
- Alexandre Roccoli, chorégraphe et acteur français
- YOURS, collectif français
Marion Verboom
Jeunes Artistes en Europe. Les métamorphoses [group show]
Fondation Cartier pour l'Art Contemporain, Paris (FR)
Du 4 avril au 16 juin 2019, la Fondation Cartier pour l?art contemporain présente Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses, une exposition consacrée à la diversité des voix et à la vitalité des échanges qui animent le vaste territoire artistique européen. Elle réunit 21 artistes de 16 pays s?exprimant à travers la peinture, la sculpture, la mode, le design ou le film. L?exposition sera également rythmée par un ambitieux programme de Soirées Nomades. Premier volet d?une série d?expositions sur les jeunes scènes artistiques à travers le monde, Les Métamorphoses célèbre une nouvelle génération de créateurs incarnant le visage de l?Europe d?aujourd?hui et de demain.
Nikita Kadan
Listen To Us ? Artistic Intelligence
Art Collection Telekom, Plovdiv (BG)
LISTEN TO US is an invitation to listen to the works. Their sensual presence and intelligence are telling a lot about our common reality and encourage our own reflection.
Additionally, beside the works from the Art Collection Telekom, a few newly commissioned artworks by Bulgarian artists and some works of the recent history of contemporary art in Bulgaria will be integrated in the exhibition.
The project is accompanied by its own educational and mediation programme, reaching out to the general public, kids and schoolkids and elderly people. Starting in autumn 2018, first workshops establish practical training experiences for students and curators to mediate content and storylines of the works in the exhibition.The project is curated by Nathalie Hoyos and Rainald Schumacher.
Bertrand Lamarche
Un autre monde dans notre monde [group show]
FRAC Provence-Alpes-Côtes d'Azur, Marseille (FR)
« À l'échelle du cosmique, seul le fantastique a des chances d'être vrai. » Ce postulat énoncé par Teilhard de Chardin au milieu du XXe siècle constitue une excellente entrée en matière pour accéder à cet autre monde, niché à l'intérieur de notre monde, auquel le titre de cette exposition fait référence.
UN AUTRE MONDE///DANS NOTRE MONDE questionne tous azimuts notre rapport au réel à travers de nombreux secteurs de la création et de la connaissance, aux frontières de la science, de la tradition, du fantastique, de la science-fiction et, in fine, du réel. L'exposition ravive une quête de savoir visant à dépasser l'apparente contradiction entre matérialisme et spiritualisme, aux croisements de l'art et de la technologie, de l'alchimie et de l'anthropologie, de l'érudition et de la culture populaire, de l'ésotérisme et de la physique quantique, de l'avéré et de l'imaginaire.
Sophie Ristelhueber
Les Orphelines
Galerie Catherine Putman, Paris (FR)
[...] "Les Orphelins" correspondent aux photographies extraites de travaux réalisés par l'artiste tels que l'image d'un tuyau à la forme étrangement naturelle ou la photographie proche du tableau pictural de deux interrupteurs et d'un mur dont la fissure vient contrarier la géométrie.
Si son oeuvre ne relève pas de l'autobiographie," Autoportrait #2" de 1999 et édité en 2005, rappelle comme un clin doeil la présence de la photographe et sa pratique de terrain. [...]
Bady Dalloul
100% L'EXPO
Festival 100%, Grande Halle de la Vilette, Paris (FR)
La Villette invite la jeune création à investir la Grande Halle et les Folies dans le cadre de la 4e édition du festival 100%. Véritable carte blanche donnée à 6 écoles françaises au rayonnement international, 100% L?EXPO présente une sélection de talents récemment diplômés. Pensée comme un tremplin pour les jeunes créateurs, l?exposition propose un panorama fidèle et exigeant de la scène artistique émergente.
Du 20 au 31 mars, 100% L?EXPO réunit pour la première fois les Beaux-Arts de Paris, l?École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD), La Fémis, l?École nationale supérieure d?arts de Paris-Cergy (ENSAPC), l?École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI ? Les Ateliers) et l?École nationale supérieure d?architecture de Paris-Malaquais.
Un panorama inédit de la jeune création française en accès libre !
Babi Badalov
Picasso et l'Exil [group show]
Les Abattoirs, Toulouse (FR)
Les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse proposent une exposition consacrée pour la première fois aux rapports entre Picasso et l'exil espagnol. Déployée sur deux étages des Abattoirs, elle explore comment le bouleversement historique et personnel de l'exil a touché Picasso, et aussi nombres d'artistes qui lui étaient contemporains.
Picasso et l'exil prend la suite de l'exposition Guernica présentée au musée national Picasso à Paris, qu'elle prolonge avec un nouveau volet, un volet contemporain, comprenant des appropriations de Guernica comme oeuvre de paix, des interventions artistiques sur l'exil, ainsi que des invitations à des commissaires et des artistes espagnols, complète cette thématique sur le site des Abattoirs. Dans le cadre d'un ensemble pensé à l'échelle du territoire, des expositions d'art contemporain sur les thèmes de l'histoire et de l'exil seront également développés dans d'autres sites toulousains et dans toute la région Occitanie, sous l'intitulé Je suis né étranger.
Babi Badalov
Collection II
Galeria Arsenal, Bialystok (PL)
A collection is a closed set; hence the works selected for the exhibition certainly do not exhaust the topic of the transformations associated with the 1989 breakthrough in all its complexity. Yet the exhibited works obviously point to some issues which thirty years later, and viewed from today?s perspective, still seem not to have been properly worked through.
The main objective of the exhibition is to present the most important phenomena that emerged in Polish art after the year 1989. However, the presence of artists originating from Central-Eastern Europe and the countries of the South Caucasus which regained their independence after the fall of the Soviet Union (Armenia and Azerbaijan), is an extremely important element of the project. On the one hand, it arises from the curatorial conception of Collection II; on the other, it points to new, complex artistic geographies in the world of art, which emerged after the fall of communism, the disintegration of the world?s binary divide, and the illusory ?end of history?.
Fayçal Baghriche
Rumeurs & Légendes
Musée d'art moderne de la ville de Paris, Paris (FR)
Parallèlement à l?exposition de Thomas Houseago, et à l?occasion de nouvelles donations majeures, le nouvel accrochage des collections du Musée d?Art moderne explore le thème de la narration envisagée comme une expression plastique plutôt que littéraire. Tel un récit révélé à travers l?histoire et le temps, Rumeurs & Légendes présente un art confronté à son actualité politique, sociale et esthétique tout en restant perméable aux aléas de l?histoire personnelle.
Nikita Kadan
The Influencing Machine [group show]
Nicodim Gallery, Bucarest (RO)
Inspired by a True Story: What was the Network of Networks?
Thirty years ago as the Soviet Union collapsed, the Open Society Institute, an unprecedented civil society initiative created by philanthropic activist George Soros, stepped in to facilitate vulnerable transition in most major cities throughout Eastern Europe and Central Asia. This non-governmental organization helped to implement a wide variety of neoliberal educational initiatives in areas such as public health and independent media that accelerated the path towards democracy and free-market thinking—ideals that were often incompatible with the previous system. One of the prolific ways this was done was by ushering in the most avant-garde program of contemporary art in human history in the form of the Soros Centers for Contemporary Art (SCCA), established in twenty major cities across the former bloc. [...]
Babi Badalov
Southern Constellations: The Poetics of the Non-Aligned
Museum of Contemporary Art Metelkova, Ljubljana (SI)
The exhibition Southern Constellations: The Poetics of the Non-Aligned emphasizes the ideas, ideals and principles of the movement, particularly in close connection with its cultural policies and place them in a contemporary context with the question: Could there be a non-aligned contemporaneity? And if so, what would it be like? However, the topics covered in the exhibition are not to be considered some kind of exoticism of the past, nor do they harbor nostalgia for the movement itself. Instead, the focus is on the way the ?southern constellations? envisioned forms of politics that took as their starting point the life of peoples and societies that had been forcibly relegated to the margins of the global economic, political and cultural system. Struggles against poverty, inequality, and colonialism in the world system coupled with transnational solidarity which took many concrete forms could be included in a reconsideration of the history and legacies of the NAM today.
Fayçal Baghriche
Le Vrai du Faux
Festival Art Souterrain 2019 (CA)
Créé il y a 11 ans, le Festival Art Souterrain est une grande exposition d?art contemporain qui investit plus de 6 km de souterrain et 8 lieux satellites.
Pour cette 11e édition, Frédéric Loury, directeur général d?Art Souterrain, a invité les commissaires Maude Arsenault, Martin Le Chevallier et Joyce Yahouda à se questionner autour de la thématique Le Vrai du Faux.
Durant trois semaines, des expositions d?artistes locaux et internationaux et des activités de médiation seront à découvrir dans un parcours souterrain et un parcours satellite. Avec le soutien du Gouvernement du Québec, le festival est gratuit et ouvert à tous. C?est l?un des événements majeurs de la saison hivernale à Montréal qui anime le quotidien de plusieurs milliers de personnes.
Babi Badalov
Zaratustra
YARAT Contemporary Art Center, Baku, Azerbaijan (AZ)
YARAT Contemporary Art Space announces a solo exhibition of visual artist and poet Babi Badalov, running 2 March - 16 June 2019. Born in Azerbaijan and living in France since 2008, Badalov's practice explores the complexities and limitations of language and expressions of gender and sexuality. At YARAT the artist presents an installation made entirely of existing and newly commissioned textile works, offering a timely observation on the conflicts between Azerbaijan's cultural heritage and the contemporary climate of accelerated capitalist growth within the country.
Kapwani Kiwanga
Demonstrationsräume [group show]
Albertinum - Staatliche Kunstsammlungen Dresden (DE)
As part of the Demonstration Rooms project, Céline Condorelli, Kapwani Kiwanga and Judy Radul have been invited to reflect on the presentation of the collection in the Albertinum. In various rooms of the museum they have developed artistic interventions that interrogate customary viewing habits and spatial perception. Hence, this project builds upon the ideas of El Lissitzky who in 1926 created a ?Demonstration Room? for the Dresden International Art Exhibition, through which he sought to make the viewing of art a more active process by taking an unconventional approach to interior design. Even today, the progressive designs of Mondrian and Lissitzky still have the potential to inspire innovative thinking.
Dramaturkia [group show]
Babi Badalov, Bady Dalloul
Université d'Anvers, Anvers (BE)
The title Dramaturkia. Chapter I: introduction is inspired by the work of Babi Badalov, an artist and poet from azerbaïjan. The exhibition, which will take place at the university of antwerp from february 22 of 2018 until may 22 of 2019, is the beginning of an exhibition cycle exploring the topic of the middle east. The viewers are to be immersed in a narrative space offering several levels of interpretation dealing with politics, history, women and conceptual ideas. Ten artists from various horizons, coming from the middle east as well as from western europe, will present their personal views on those contemporary issues. The term ?greater middle east? was introduced under the george bush administration in order to reshape this vast ensemble. Its boundaries were arbitrarily determined by the united states. Indeed, history and geography forged the middle east as well as fractured it.
Kapwani Kiwanga
Is this Tomorow ? [group show]
Whitechapel Gallery, London (GB)
In an era when humanity is facing new challenges posed by big data, bioengineering and climate change, Whitechapel Gallery has invited ten groups of artists, architects and other cultural practitioners to explore the potential of collaboration and offer their visions of the future. They imagine scenarios in which queer desire, house music and fracking meet on a mountainside; grief and microbes generate new possibilities for housing; or machines dispense objects and emotions to support our place in the technological world of tomorrow.
Fayçal Baghriche
Immersions urbaines, Festival Travelling
FRAC Bretagne, Rennes (FR)
« L?avènement et la démocratisation des outils vidéos ont permis aux artistes de s?immerger dans les villes pour en extraire le pouls, les rythmes et les circulations »
Samedi 9 et dimanche 10 février 2019, de 12h à 19h, Clair Obscur et le Frac Bretagne s?associent pour une programmation de films d?artistes contemporains dont l?espace urbain est au c?ur de la démarche tels que Francis Alÿs, Fayçal Baghriche, Cécile Hartmann, Hervé Beurel.
Kapwani Kiwanga
Safe passage
MIT List Visual arts Center, Boston (US)
At the core of Safe Passage, Kiwanga?s exhibition at the List Center, is an engagement with racialized surveillance and the power dynamics inherent in seeing and being seen. Kiwanga follows the lineage of surveillance and positions it in relation to blackness in America, from its roots in slavery to the role that technology performs today. Safe Passage presents four recent interconnected bodies of work that address the history of forced visibility, strategic concealment, and networks of resistance.
Babi Badalov
Criteria
Galeria do Torreão Nascente da Cordoaria, Lisboa, (PT)
The invitation of the Câmara Municipal de Lisboa to Fundación ARCO to hold the Criteria exhibition falls within its programme of exhibitions of private collections that began with the Fundación Serralves Collection and that of Fundación La Caixa. This invitation will serve to further strengthen, if possible, ARCO and IFEMA’s ties with Portugal, as well as to continue furthering the work of Fundación ARCO in promoting the collecting and appreciation of contemporary art, especially on the Portuguese art scene.
Wesley Meuris
'stil' ('silent') [group show]
De Ketelfactory, Schiedam (NL)
In 2019 De Ketelfactory celebrates its 10-year anniversary. A wonderful occasion to bring together all artists who ever exhibited work here.
Winnie Teschmacher invited them to create a work of art about ‘silence’, no bigger than 30 x 30 x 30 cm. Allof the artists accepted her invitation. It is the start of De Ketelfactory’s ‘Silence collection’.
The images, writings, films and objects will be presented downstairs. The setup will change regularly, making for a constantly changing exhibition.
The ‘Silence collection’ has a predecessor. Some thirty years ago, a mysterious Museum of Silence travelled through our country. Curator and artist Rob G.M. Vrakking had used mail art to ask hundreds of national and international artists to send him an object about silence.
The response was overwhelming: sculptures, paintings, drawings and written pieces arrived in the post.
After ten years, the collection was consigned to the Osthaus Museum in Hagen, Germany. There, the works lay wrapped up and unseen in the attic for years.
In 2018 Kester Freriks – writer of the book Silence, space, darkness – appealed for the Museum of Silence to be brought back and exhibited in the Netherlands once more.
De Ketelfactory accepted the invitation and collected the archive from Hagen.
For the next months, the collection will be displayed in alternated setups on the top floor of De Ketelfactory.
Fayçal Baghriche
On danse ?
MUCEM - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Marseille (FR)
On danse ? Oui, on danse. Tous. On n’est pas forcément Nijinski, Beyoncé, ni Fred Astaire, mais peu importe, à un moment ou à un autre, on danse : dans une fête, en club, dans un concert, ou seul dans son salon. La danse n’est pas qu’une affaire de virtuoses, nous la connaissons et la fabriquons tous. C’est bien de cela que traite l’exposition « On danse ? », présentée au Mucem : un fait social partagé, créateur de liens, qui traverse nos vies et nos sociétés de part en part.
Du corps, premier territoire de la danse, à la transe qui nous le fait oublier, l’exposition invite à découvrir la danse là où on n’a pas l’habitude de la voir et à réaliser à quel point elle modifie le rapport à soi et aux autres.
Dans une scénographie qui invite au mouvement, le visiteur est libre d’aller et venir, s’asseoir, s’étirer, s’allonger, s’adosser, pour découvrir films, pièces sonores et extraits de textes. Ces œuvres sont agencées en un flux audiovisuel de six heures qu’il s’agit de prendre au vol pour quelques minutes ou quelques heures.
Libre à vous de passer d’un écran à un autre, d’éprouver et choisir la façon dont vous regardez, écoutez, au gré des volumes, des courbes et des matières de l’espace d’exposition… On danse ?
Kapwani Kiwanga
Grace Wales Bonner : A Time for a New Dream [group show]
Serpentine Sackler Gallery, London (GB)
Grace Wales Bonner explores mysticism, ritual and magical resonances within black cultural and aesthetic practices. Over the course of one month, a multi-sensory installation and a series of happenings will invite contemplation and activate the spaces of the Serpentine.
The exhibition will include a series of site-specific shrines by Kapwani Kiwanga, Eric N. Mack, Paul Mpagi Sepuya and Grace Wales Bonner. The musician Laraaji will lead a series of meditation workshops during the exhibition?s opening days that will become a lasting shrine of sound within the space, whilst Rashid Johnson?s installations using carpets will create a sense of grounding throughout the Gallery. Interested in the improvisation, intentionality and repurposing of shrines from the Black Atlantic, Wales Bonner will draw upon their relational nature, as material portals into multiple worlds and frames of experience.
Babi Badalov
Les réfugiés viendront ...
Le Safran, Amiens (FR)
Figure de l'art underground de Saint-Pétersbourg dans les années 1990, Babi Badalov s'est installé àParis où il a obtenu l'asile politique en 2011 après plusieurs années d'une destinée de sans-papiers et de camps de rétention.
Sa biographie se transcrit dans ses poèmes visuels, qui constituent une chambre d'écho des langues qui le traversent, des slogans politiques et publicitaires qu'il travestit et métamorphose en jeux de langage traduisant ses indignations, ses incompréhensions et les turbulences géopolitiques d'un monde contemporain dont il dénonce les polarisations (nord-sud, est-ouest, occident-orient).
Calligraphiées sur des carnets, des tissus ou sur les murs, les invocations de Badalov constituent un état sensible d'un monde en crise et en déficit de poésie. Lors du vernissage, performance dansée : Body Bada Love créée par Aurore Floreancig - Chorégraphe en résidence au Safran.
Dans cette création, la danse, le corps en action entrent en dialogue, en écho, en résonance et contrepoints avec l'univers visuel de Babi Badalov.
Bertrand Lamarche
En conversation [group show]
Villa Belleville, Paris (FR)
Informelle, intellectuelle, conflictuelle, la conversation permet d’étendre et d’articuler la pensée, de faire fructifier les idées, de sorte qu’adviennent de nouveaux possibles. Échanger avec l’autre permet de changer, sans se perdre ni se dénaturer, soutient Edouard Glissant. Et si l’entretien est devenu l’une des formes privilégiées du discours sur l’art contemporain, ce n’est pas seulement par regain d’intérêt pour la parole de l’artiste. C’est aussi parce qu’il éclaire les coulisses de la création et révèle, a posteriori, des trajectoires insoupçonnées.
Pour sa carte blanche au collectif Empreinte, la revue Possible publie une série d’entretiens réalisés par les jeunes commissaires du collectif auprès d’artistes émergent·e·s ou confirmé·e·s, avec la complicité de Marianne Derrien, critique d’art, commissaire d’exposition indépendante et chargée de cours à Paris 1. À l’occasion du lancement de ce numéro hors-série, les artistes rencontré·e·s sont invité·e·s à présenter leur travail dans un espace commun. Après le temps de la parole vient le moment de la publication, pérennisant un échange qui finalement s’incarne dans le temps, éphémère, de la monstration.
Peintures, sérigraphies textile, céramiques, installations, parfums, collages ou vidéos, les œuvres éclectiques de Raphaël Barontini, Pauline Bazignan, Jessica Boubetra, Julie Buffard-Moret & Raphaël Emine, Julie C. Fortier, Bertrand Lamarche, Lei Saito et du duo Trapier-Duporté sont rassemblées de manière inédite. Leurs médiums captent l’attention de tous nos sens, si bien que leur rencontre, presque fortuite, engendre des relations inattendues entre les œuvres. Pour un court moment de leur existence — le temps d’un week-end — elles se confrontent à l’altérité et entrent, à leur tour, en conversation.
Cette exposition collective est aussi l’occasion d’évoquer une réalité à laquelle beaucoup d’artistes sont confronté·e·s en amont du temps d’exposition : celle des ateliers partagés, qui peuvent devenir des lieux de mise en commun des ressources comme des idées. Le partage de l’espace de création est une question d’autant plus pertinente au sein de ce lieu de résidence et de production qu’est la Villa Belleville. Le rapport des artistes à leur atelier — partagé ou non — a d’ailleurs été l’une des questions abordées au cours des entretiens publiés dans la revue Possible. Quelle est l’incidence de l’environnement de travail sur la création ? Comment cohabiter, collaborer voire co-créer au sein d’un espace partagé ? Les artistes, seul·e·s ou en duos, le savent — tout comme les commissaires : travailler à plusieurs est un défi, un dialogue constant, une joute parfois. Entente ou confrontation, convaincre ou être convaincu, c’est toute une rhétorique du travail collectif qui se met en place dans la conversation.
Kees Visser
Kees Visser, lauréat du Prix Vishal Art 2018
De Vishal, Haarlem (NL)
Depuis 2011, De Vishal attribue le prix d'art Vishal à l'un de ses membres tous les deux ans. Il existe trois catégories : le prix du jeune talent, le prix de mi-carrière et le prix de l'oeuvre. Cette année, Kees Visser s'est vu attribuer la dernière catégorie. Le prix consiste en une exposition personnelle au Vishal et une somme d'argent. 'nadorst' présente une sélection de ses oeuvres des années soixante-dix. L'exposition ouvrira le 15 décembre à 16h et se poursuivra jusqu'au 13 janvier 2019.
Bady Dalloul
Sans tambour ni trompette, cent ans de guerres [group show]
Centre d'art Faux Mouvement, Metz (FR)
Conçue comme une réponse au centenaire de la Première Guerre Mondiale, Sans tambour ni trompette ? Cent ans de guerres permet de revenir sur la Guerre des Tranchées ainsi que les guerres suivantes. Aux quatre coins du monde, les conflits n'ont pas cessé, l'Homme s'obstine au combat. Si des réflexions autour de la mémoire, de la commémoration ou encore de l'Histoire sont inhérentes à la démarche de certain.e.s des artistes invités, c'est avant un regard sur une époque qui est proposé : celle des guerres contemporaines. L'exposition croise des pistes de recherches liées à l'armement, la violence, l'hostilité, la stratégie, les déplacements de population, la théâtralisation, la réparation, l'information, les migrations, le territoire. C'est la guerre comme phénomène social et culturel qui émerge.
Nikita Kadan
The Spectacle of Unorganized Masses
House of Arts, Klíská (CZ)
Nikita Kadan engages in contemplative art, tying closely in with the social circumstances and history of Ukrainian and Soviet culture. His objects ? even if referencing extreme experiences ? are devoid of emotional embellishment. Kadan exercises his activities on images, objects, archives, yet primarily on local 20th and 21st century discourses in a global perspective. In a quest for inspiration, he travels the world, explores literature, the Internet, cultural institutions storage and archives, and co-operates with groups of people representing a broad spectrum of political preference.
Bertrand Lamarche
Les revues phonographiques (performance)
Théatre Berthelot, Montreuil (FR)
Les Revues phonographiques :
Avec Jalal Aro , Bertrand Lamarche, Violaine Lochu, Dominique Petitgand, Jérôme Poret, Marie Reinert + DJ Ravi Shardja
Sous la forme d?intervention brève et orchestrée de disques d?artistes, de connaisseurs et de collectionneurs. Venez découvrir quelques histoires particulières du support phonographique qui a parcouru les deux siècles précédant en leur donnant une lecture singulière jusqu?à nos jours
DJ set de Ravi Shardja aka Xavier Roux,compositeur, musicien soliste ou en groupe (Couloir Gang, GOL, Art & Technique?)
Nikita Kadan
Anastasia Potemkina, the body of Attis will not decay
Laura Bulian Gallery (IT)
The exhibition interprets the Phrygian myth of Attis recorded in Pausania, with its motifs of fluidity and transformation of female and male,living and dead, anatomical and floral, human and divine ? bringing these motifs into contemporary political context.
Bertrand Lamarche
Discussion à l'occasion de la sortie du catalogue The Plot
Le Plateau FRAC Ile-de-France, Paris (FR)
Pensé dans le prolongement de son travail à La Maréchalerie, The Plot présente le travail de Bertrand Lamarche. Mêlant vues d’expositions, documents d’archives, photographiques et oeuvres graphiques, la publication interroge la récurrence des formes et des motifs dans son travail ainsi que son rapport au réalisme, dans le double mouvement de figuration/modélisation et de disjonction qu’il met en place avec le réel.
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The Plot
128 p.
Edition bilingue français & anglais
Avec des textes de Nathalie Leleu et Ingrid Luquet-Gad
Design Graphique Charles Osmond Villa
Edité par La Maréchalerie, centre d’art contemporain/ENSA-V en partenariat avec le frac île-de-france
Prix 28 €
Bertrand Lamarche
L'Homme aux cent yeux (revue) : Bertrand Lamarche, Shadows (performance)
Le Plateau FRAC Ile-de-France, Paris (FR)
Shadows suivi d?une rencontre/discussion à l?occasion de la sortie du catalogue The Plot
Shadows est une pièce performée par Bertrand Lamarche prenant comme espace et comme figure la maquette d?une ville, mêlant projections sonores et vidéo live.
La performance sera suivie d?une discussion avec Nathalie Leleu et Ingrid Luquet-Gad, auteures / critiques invitées pour l?ouvrage The Plot, édité par La Maréchalerie, centre d?art contemporain/ENSA-V, à l?occasion de sa sortie.
Georges Tony Stoll
« Mouvements partagés », soirée de projection de films d'artistes [group show]
Centre d'Art Contemporain Chanot, Clamart (FR)
« Les formes du monde » sont toutes entières contenues dans un dessin, voilà ce qu'on pourrait dire en particulier des oeuvres réunies ici. C?est avec ce point de départ que Johana Carrier et Marine Pagès ont formé le groupe constitué de Io Burgard, Matthieu Cossé et Dirk Zoete.
L?exposition « Comme les nuages, les formes du monde tournent les unes dans les autres », citation extraite d?un poème de Hans Arp, est à l?image du dessin qui cherche, forme et se déploie sans fin, faisant écho à la manière de travailler de ces trois artistes, à la représentation du monde avec et à partir du dessin. Seules quelques lignes ont la capacité de créer un espace, des figures, comme une illusion de profondeur suggère un volume. Tout ce qui se dessine ici converge.
Créée en 2008 par Johana Carrier et Marine Pagès, Roven éditions est une structure éditoriale associative française. Elle publie la revue critique sur le dessin contemporain Roven ainsi que des ouvrages sur l'art contemporain et le dessin.
En parallèle de l'exposition, une soirée de projection de films d?artistes aura lieu le Samedi 17 Septembre. Le film de Georges Tony Stoll, Gravité Abstraite, de 2003 sera diffusé à cette occasion.
Anna-Eva Bergman
Anna-Eva Bergman, Du Nord au Sud, Rythmes
Bombas Gens, Valencia (ES)
Anna-Eva Bergman (1909-1987) is a Norwegian artist who considers the ?rhythm? such a painting essential structural element, a rhythm resulting from the use of certain materials -metal sheets, gold leaf, silver or copper- forms, lines and colours. Her work undergoes a radical turn from the 50s, when she focuses on pictorial abstraction. The landscape then becomes the essential reference of her work: natural motifs, Scandinavian mythology -stones, planets, mountains, boats- or Norwegian light. Her relationship with Spain began in 1933, when she settled for a year in Menorca with her partner, Hans Hartung. The trip to Andalusia in 1962 will be, however, the most decisive for her work: there she begins to elaborate her first horizons, a motif that she will resume when contacting with the Norwegian landscapes. This link between Norway and Spain -north and south- leads to a similar formality between both landscapes, which acquire, on the other hand, very different tonalities. The stone motifs it is also fundamental in the artist, which began to develop in 1951 on her trip to Norway and took over in the early seventies to travel the interior of the peninsula, as testified by her series ?Stones of Castile?.
Bertrand Lamarche
Retour de Forlândia [group show]
La Colonie, Paris - La Tolerie Clermont Ferrand (FR)
Retour de Fordlândia est une exposition qui présente un ensemble d’œuvres, actions, gestes, réalisés à l'occasion ou au retour de la résidence. Fordlândia, une archive à ciel ouvert est le titre du colloque qui se tiendra une semaine durant, sous la forme de tables rondes quotidiennes pour discuter et comprendre ce que Fordlândia veut dire, aujourd’hui.
Le colloque organisé à Paris s’inscrit dans un projet international, qui engage la France et le Brésil mais aussi des artistes et chercheurs de différents pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Canada, Portugal, Liban). L’expérience à l’origine de l’ensemble du projet est une résidence embarquée sur un bateau voguant de Santarém à Fordlândia, sur le rio Tapajós, en Amazonie. Ce moment partagé, avec 20 artistes et chercheurs de cultures, de nationalités, d’âges différents, déploiera ses enjeux et ses résultats à l’occasion de l’événement organisé à La Colonie.
Babi Badalov
Punk Orientalism [group show]
Mackenzie Art Gallery, Regina (CA)
Punk Orientalism focuses on the theme of non-conformity as a tool for investigating contemporary art and critical enquiry on the spaces and places that identify with Central Asia and the Caucasus from a post-Soviet perspective. Rooted in the conceptual capacity of ?punk? the exhibition centres on the contemporary theme of resistance and highlights the practices of artists who have questioned changing and divided societies from a variety of different historical and conceptual vantage points. Featuring a spectrum of recent artwork, projects, text based art (zines) and new media Punk Orientalism presents a forum for diverse artistic voices from a complex and multifaceted part of the globe, where artists have actively challenged draconian state and academic policies, mapped new territories and formed new artistic movements. Overall the exhibition aims to present overlooked models of artistic reality, which cross-circulate between different societal, cultural and political systems and provide alternative contexts from which globalism and other modernisms can be accessed from a non Eurocentric perspective. By adopting an ideas driven narrative Punk Orientalism offers proposals that solicit a redefinition of fixed geographical rubrics and instead offers a nuanced survey of recent artistic thinking.
Nikita Kadan
(un)named.
Center for Urban History of East Central Europe, Odessa (UA)
During November 9, december 16, 2018, an exhibition "(un)named" will be on display at the Museum of Odessa Modern Art. It combines reflections of the artist Nikita Kadan, historians, and other scholars on the subjects of contested issues of the past, particularly those connected with the crime of the Nazis and Stalinism, ethnic cleansings and other acts of violence in the 1930-1940s.
Kapwani Kiwanga
Afrogalactica III : Deep Space Scrolls - Performance
Forum do Futuro, Porto (PT)
If one of the main purposes of science fiction is to predict the future by simultaneously analysing the present and the past, it is important to emphasise that this genre?s literary tradition was continually hostage to the patriarchal and white narrative of its authors. Over recent decades, Afrofuturism has defended an artistic practice that combines scientific fiction with elements and traditions of a diaspora that is attentive to its historical roots in an Ancient Africa well before the colonial era. Can a community whose past has been deliberately erased seek out marks from its history and imagine possible futures?
Kees Visser
FISHERMAN & FRIENDS - CONCEPTUEEL GEOMETRIC-ABSTRACTS CONCEPTUEEL
Pavillon Welgelegen, Harlem, Hollande (NL)
Les premiers travaux de Kees Visser portent sur la recherche sur les mots et la structure du langage. Vient ensuite l'évolution vers une représentation plus abstraite. Cela s'exprime finalement dans la peinture et surtout dans l'utilisation de la couleur et des formes géométriques. Lorsque Kees Visser quitte les Pays-Bas (années 70) et s'installe en Islande, son ?uvre a toujours une affinité avec l'art abstrait et Fluxus. En Islande, il a vécu près de la nature pendant près de 15 ans, ce qui a considérablement influencé son travail. Dans les années 1990, son travail est devenu plus sériel et méthodique, et de grandes peintures monumentales et monochromes ont été créées sur papier. Celles-ci constituent toujours une part importante de son ?uvre actuelle. Kees Visser a récemment remporté le Vishal Kunstprijs 2018, un prix fixé par l'association des artistes haarlemois De Vishal.
Le point de départ des photographies des installations temporaires de Kuno Grommers est son arrangement en studio de taille modeste. Il est simplement défini par deux murs, un plafond et un plancher. Pour les travaux photographiques, il utilise généralement une projection isométrique. Les effets de trompe l'?il et les définitions spatiales font des photographies de ces constructions perspectivales autonomes une série fascinante. D'autant plus que ses inscriptions sont toujours prises du même point de vue.
La qualification de sculpteur correspond le mieux à l'?uvre d'Erik van Spronsen. Ses ?uvres, souvent en acier (cortèn) ou en marbre, se retrouvent généralement dans l'espace public. Ces sculptures sont méticuleusement calculées par ce mathématicien et d'abord réalisées à l'échelle pour permettre une recherche objective. Le cube ou son dérivé sert de point de départ et d'élément constitutif.
Rosa Johanna vit et travaille à Amsterdam. La base de sa pratique en tant qu'artiste réside dans la peinture. Elle recherche les caractéristiques de la peinture sous des formes médiatiques telles que le film et l'installation. Rosa Johanna a été nominée pour le Volkskrant Beeldende Kunstprijs 2018 et les Koninklijke Prijs voor de Vrije Schilderkunst 2018.
En 2008, l'artiste conceptuel Wjm Kok a fait un pas qui n'a pas été souvent montré. Il commence ensuite ses recherches de doctorat chez PhDArts. Son travail consiste en une peinture conceptuellement informée dans laquelle le ready-made et le monochrome reviennent régulièrement. Il réalise des séries de peintures abstraites minimalistes, enseigne à l'Académie Rietveld et participe à des projets artistiques dans l'espace public. Ses recherches portent sur la relation entre son propre travail en série et le livre Différence et Répétition (1968) du philosophe poststructuraliste français Gilles Deleuze. Deleuze le fascine depuis des années.